>
Critique de bdelhausse
Michel Quint n'est pas le plus évident des auteurs en ce qui me concerne. Les polars que j'ai lus de lui possédaient un "truc" mais le style de l'auteur était pour le moins déstabilisant. La construction des récits, l'agencement des éléments... tout cela produisait régulièrement des décrochages.
J'ai retrouvé tout cela dans ce court roman jeunesse, mais à un degré moindre. le début est un peu rebutant. On retrouve Sarah Bernhardt, la cinquantaine, s'apprêtant à jouer l'Aiglon (la pièce et le personnage) même si elle a quelques dizaines d'années "de trop". Et elle va comparer le destin de l'Aiglon au sien. Et commence un long flashback, Sarah a dix ans, elle entre au couvent comme pensionnaire.
Là, elle va découvrir le jeu d'acteur et la mise en scène, au cours d'un épisode que Michel Quint considère comme fondateur de la carrière de la grande actrice. Et une fois passé le prologue, le style (encore un peu maniéré) se lâche un peu et on est dans la peau d'une gamine de 10 ans, garçon manqué, qui se forge un caractère bien trempé.
J'ai toujours un peu de mal avec les biographie romancée, les réécritures à posteriori, et le fait de monter au pinacle des événements ponctuels "qui expliquent tout"... mais Michel Quint le fait avec assez de tact et de sensibilité pour que cela passe.
J'ai dit "roman jeunesse", mais je serais bien en peine de donner un âge auquel ce roman pourrait être lu. Vu le sujet, 12 ans me semble correct.
J'ai retrouvé tout cela dans ce court roman jeunesse, mais à un degré moindre. le début est un peu rebutant. On retrouve Sarah Bernhardt, la cinquantaine, s'apprêtant à jouer l'Aiglon (la pièce et le personnage) même si elle a quelques dizaines d'années "de trop". Et elle va comparer le destin de l'Aiglon au sien. Et commence un long flashback, Sarah a dix ans, elle entre au couvent comme pensionnaire.
Là, elle va découvrir le jeu d'acteur et la mise en scène, au cours d'un épisode que Michel Quint considère comme fondateur de la carrière de la grande actrice. Et une fois passé le prologue, le style (encore un peu maniéré) se lâche un peu et on est dans la peau d'une gamine de 10 ans, garçon manqué, qui se forge un caractère bien trempé.
J'ai toujours un peu de mal avec les biographie romancée, les réécritures à posteriori, et le fait de monter au pinacle des événements ponctuels "qui expliquent tout"... mais Michel Quint le fait avec assez de tact et de sensibilité pour que cela passe.
J'ai dit "roman jeunesse", mais je serais bien en peine de donner un âge auquel ce roman pourrait être lu. Vu le sujet, 12 ans me semble correct.
Acheter ce livre sur
