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Critique de Mome35


Matthew Quirk a du peps à revendre. Ses romans sont de courses organisées par la Nascar. Pas de répit, des poursuites, des tampons, tout ce qui fait en fait l'attraction de ces épreuves de stock-car avec l'adrénaline qui en découle. On ajoutera les bastons, l'hémoglobine comme il avait pu le faire précédemment dans "les 500" et dans "confidential défense." son scénario ressemble à certains Robert Ludlum (Mort dans la peau), films comme Mission impossible ou Ethan Hurt (Tom Cruise) doit échapper à ses poursuivants tout comme dans des James Bond où le héros de Ian Fleming doit aussi, avec ses compagnes successives tenter de sauver sa peau.
Peter Sutherland est de cette veine-là. Obscur agent du FBI, dont le père s'est suicidé pour intelligence avec l'ennemi (la Russie), il est embauché comme standardiste dans une cellule de crise de la Maison Blanche et il remplit son job toutes les nuits, attendant un appel de détresse codé de personnes en danger de mort. Naturellement le téléphone sonne une nuit. Une jeune femme affolée (Rose) confie qu'elle est poursuivie par des tueurs qui se sont déjà occupés de son oncle et de sa tante (les Campbell).
La course est lancée car Peter plutôt que de laisser des collègues s'en occuper va outrepasser ses droits. Pendant plus de trois cent pages, le couple va fuir tout en tentant de résoudre l'énigme de l'assassinat des Campbell qui ont laissé à Rose quelques indices. N'en disons pas trop pour ménager le suspense, mais Peter en chevalier blanc va se sortir de toutes les situations scabreuses au prix de bien des vicissitudes.
L'auteur utilise des ficelles qui lui ont déjà réussies dans ses précédents romans. Et ça marche, car entre les services russes, ceux de la Maison Blanche et les traîtres gangrène l'entourage du Président, on ne sait pas trop qui est qui, qui fait quoi et pourquoi. Ce western urbain dans les rues et les banlieues de Washington se lit donc avec toujours le souci d'en savoir plus.
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