Antoinette, c'est une petite parenthèse – toute petite, à peine cent pages – dans la saga
Jean-Christophe. D'ailleurs, ce dernier, le protagoniste, n'y apparaît qu'à la fin. Ce n'est qu'à ce moment, et dans les tomes suivants, que l'on comprend l'importance de cette parenthèse. Si rien n'a été laissé au hasard par l'auteur
Romain Rolland, sur le moment, ça peut surprendre. Je n'arrêtais pas de me demander « À quoi cela rime-t-il ? » Et, comme je n'avais pas lu le résumé, j'ai longuement attendu l'arrivée du jeune musicien. Vous imaginez ma surprise ! Qui sont Olivier et Antoinette ? Quel est leur lien avec le reste de la saga ?
Tout commence avec Antoine Jeannin, un bon bourgeois de province, qui meurt soudainement et qui laisse une femme et deux enfants dans une situation financière précaire. le trio déménage à Paris, pendant qu'Olivier poursuit ses études, sa mère Lucie et sa soeur Antoinnette essaient de joindre les bouts. C'est émouvant. Et encore plus quand on connaît la vie de l'auteur
Romain Rolland et qu'on peut faire des parallèles. Pour tout dire, c'est la critique de @Gwen21 qui m'a éclairé à ce sujet. Donc, je n'en dirai pas plus et je vous invite à la lire.
Antoinette, c'est joli, bien écrit comme les autres romans. Sans doute un peu trop, si c'est possible. Peut-on se lasser de tous ces beaux sentiments, nobles et purs ? de ce gens qui vivent dans l'abnégation, même quand le destin s'acharne sur eux ? Un peu. Il me semble remarquer une légère répétition (Louisa et
Jean-Christophe ?). Dans tous les cas, il devient difficile de s'identifier à eux. Je continue à lire la saga – je suis rendu trop loin pour arrêter – mais mon enthousiasme s'amenuise…