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Critique de Dilberman


Dans ce double satirique d'un dictionnaire des philosophes trop révérencieux et trop bien pensant, Raguet, bien avant Onfray, pourfend le spiritualisme qui règne en maître à la Sorbonne comme au concours de l'agrégation; dégonfle le jargon heideggerien moliéresque de nos philosophes postmodernes; voit dans l'Islam le führerprinzip à l'état pur!

Les Sorbonnards, faux philosophes, passeraient leur temps à trafiquer l'histoire, à s'autocongratuler et à traquer tout ce qui ressemble de près ou de loin à une pensée authentiques.

Un livre d'une verve très saine, je veux dire scatologique ordurière et sexuée, qui évoque Rabelais, mais en beaucoup plus méchant. le curé Meslier a trouvé enfin un concurrent!

Le plus comique, c'est quand Raguet se drape dans l'Idéal moral de la Justice, pour mieux assener ses coups, royalement, si j'ose dire, c'est-à-dire en tout arbitraire. N'y voyez aucune allusion à Ségolène!

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