AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Malice


C'est le premier livre de Patrick Rambaud que je lis et ma fois je suis séduite par son style et sa plume !
Avec ce roman qui n'en est pas un vraiment mais plutôt une satire. Patrick Rambaud étant exaspère par notre cher président, il a décidé de caricaturer si je puis dire ainsi en Sa Majesté qui ressemble un tantinet à Napoléon. Patrick Rambaud est un auteur passionné d'histoire. Et, là il s'est donné à coeur joie dans cet exercice en rendant hommage à Saint-Simon.
C'est un livre drôle, jouissif j'ai bien rigolé un régal, pour les vacances. Il nous rappelle les origine hongroise de Sa Majesté, espagnol pour l'impératrice Cécilia. C'est truffé de passages grandioses comme la présentation de la baronne d'Ati. " C'était une Mauresque des bords de Saône. Elle avait du mordant, on disait qu'elle avait de grandes dents, tant au-dehors qu'au-dedans. Sa filiation son féminin, son âge tendre encore pour un puissant ministère tout ce qui devait l'entraver la libéra. La baronne leur prouvait qu'elle aussi venait d'en bas, à la cité du Bout-du Lac, près de Chalon avec dix frères et soeur, ou onze ou douze selon les gazettes, enfin une ribambelle à nourrir pour des parent qui n'avaient pas appris à lire. "
Les premières vacances de Sa Majesté en Amérique au bord du lac Winnipesakee à Wolfeboro, le déjeuner avec Johnny Walker Bush et sa famille " Il excusa aussitôt l'Impératrice, prétextant une angine blanche" la mémorable angine blanche !
Ce premier tome se termine sur l'icône que Sa majesté a déniché c'est Guy Moquet, c'est fort " le chevalier Guaino trouva uns telle icône en la personne d'un jeune homme de dix-sept ans, bien coiffé, cravaté, l'oeil romantique, qui s'appelait Guy Môquet" ! Mais, il n'oublie pas d'évoquer la libération des infirmières Bulgare. Vous souvenez vous de cet épisode où l'Impératrice a su grâce à ces charmes, par un coup de grâce libérer ces pauvres infirmières. "Il mit en avant le génie de l'Impératrice, laquelle avait ramené dans son avion à nos couleurs les infirmières libérées ; en Bulgarie elle fut vénérée comme la Madone , mais en effigie, car elle s'éclipsa très vite pour ne point manquer une présentation de mode rue Saint-Honoré, à Paris ; elle ne connaissait aucun grand couturier à Sofia."
En tant que lectrice, j'ai remarqué que Patrick Rambaud s'amuse bien à croquer les travers de ses hommes et femmes du pouvoir qui ont une épaisseur romanesque il faut bien le dire. le ton est insolent à souhait avec une certaine distance. Excellent !
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}