Citations sur Punk Rock Blitzkrieg (26)
Les Ramones sont un des trois ou quatre groupes américains parmi les plus influents de tous les temps, et leur histoire, telle qu'elle est racontée par le survivant Marky ramone, est à la fois captivante et lumineuse. Alors, enfilez votre vieux Perfecto, hurlez "Gabba Gabba Hey " à pleins poumons, et plongez dans ce livre.
Stephen King
J'ai récemment découvert que le pape François et le président Obama étaient tous deux fans des Ramones.
Chaque jour est une nouvelle aventure.
Quand les Ramones montaient sur scène, il n'y avait aucune esbroufe.
C'étaient de toute évidence quatre gamins des rues, en jeans et t-shirts.
Ils avaient les cheveux longs, mais pas comme les hippies. Leurs chansons duraient deux minutes-peut-être deux et demi. Il n'y avait pas de bla- bla entre les morceaux, juste quelques mots, puis "one, two, three, four" et le suivant
[...]
Un concert complet faisait quinze, peut-être vingt minutes.
Et si c'était trop court ? Allez vous faire foutre.
Une toute nouvelle génération découvre la beauté brute et effrontée de la chanson punk - deux minutes pour faire passer votre message d'amour, de haine, de colère, de joie, de frustration, de plaisir, de sarcasme, de guerre, de politique ou parfois juste une blague entre potes.
J'ai expliqué à Dee Dee qu'il faisait peut-être partie d'une rare poignée de gens qui pouvaient prendre un livre, le parcourir en diagonale et écrire une chanson accrocheuse à son sujet en moins d'une heure. Je lui ai dit qu'il avait fait pour le punk ce que Stephen King avait fait pour le roman de fiction - créer à partir de rien des images, des thèmes et des histoires qui attiraient les gens, parce qu'ils pouvaient s'y identifier. Parce que ses chansons fouillaient la curiosité, les peurs et l'insécurité que les gens trimballaient avec eux sans pouvoir les verbaliser.
Il y a des moments dangereux dans la vie où il faut simplement accompagner le mouvement, parce que faire demi-tour serait bien pire.
Au strict minimum, Richard [Hell] était un mec au look intéressant. Il avait les cheveux en pointes. Je ne savais pas si c'était intentionnel ou si c'était simplement qu'il ne les lavait pas trop. Son jean et son T-shirt étaient vieux, tombaient en morceaux et tenaient grâce à un tas d'épingles à nourrice. C'était soit la fin d'une garde-robe, soit le début d'un nouveau look.
Dans la vie, deux choses arrivent à coup sûr, la mort et les impôts. Cette fois-là, elles sont arrivées le même jour. On a beau se préparer mentalement à un truc comme ça, on ne sait jamais vraiment comment on va se sentir avant que ça n'arrive. Même à ce moment-là, on n'en est pas sûr, parce que le choc est trop fort.
"What a Wonderful World", enregistrée à l'origine par Louis Armstrong, était peut-être le point de vue le plus positif sur la beauté de cette planète à jamais avoir été mis en chanson. Quand j'ai entendu Joey la chanter en chuchotant dans le studio, je l'ai visualisé la chantant plus doucement encore, dans sa tête, en regardant par la fenêtre de sa chambre d'hôpital. J'ai pensé à la chanson qui donnait son titre à l'album: "Don't Worry About Me". J'essayais. Mais je n'y arrivais pas.
J'ai dû rappeler à John qu'une chose aussi simple qu'un coup de fil de trois minutes pouvait parfois faire plus pour quelqu'un que toutes les perfusions du monde.