L'existence est drôlement faite, quand même. On peut passer des années à côtoyer des gens qui effleurent à peine ce que nous sommes. Et un matin, on croise quelqu'un qui percute nos ambitions intimes. Fracasse nos millions de carapaces, en un éclat de rire.
L'existence est drôlement faite, quand même. On peut passer des années à côtoyer des gens qui effleurent à peine ce que nous sommes. Et un matin, on croise quelqu'un qui percute nos ambitions intimes. Fracasse nos millions de carapaces, en un éclat de rire
L'existence est drôlement faite, quand même. On peut passer des années à côtoyer des gens qui effleurent à peine ce que nous sommes. Et un matin, on croise quelqu'un qui percute nos ambitions intimes. Fracasse nos millions de carapaces, en un éclat de rire.
On vit dans une société où prendre de l'âge implique de devenir inutile, obsolète, bon pour la casse. C'est pour ça que ça va mal. Une civilisation qui va de l'avant respecte ses vieux.
Il sent bon, son amour. Il fleure bon la cannelle et le sucre caramélisé. Il a le goût des pommes au four. Il a la rondeur d'un gratin dauphinois. Il atterrit dans l'estomac et fait du bien. Il ne fait pas de bruit, mais il prend au corps. Tout entier.
J'adore lire. Je pourrais passer ma vie à lire, en fait, enchaîne Lucas. C'est comme avoir des milliers d'amis dont on peut prendre des nouvelles lorsqu'on le souhaite. Juste en ouvrant un livre. Je trouve que les gens qui ne lisent pas manquent d'ouverture. Lire, c'est vivre d'autres existences. Visiter des paysages inconnus. Être quelqu'un d'autre. Comprendre les choses qui nous échappent complètement parfois.
Personne ne reste indéfiniment à nos côtés dans la vie.
Jeanne n'a connu Raymonde que quelques mois et pourtant, la vieille dame faisait réellement partie des personnes, qu'elle aimait le plus au monde. L'existence est drôlement faite, quand même. On peut passer des années à côtoyer des gens qui effleurent à peine ce que nous sommes. Et un matin, on croise quelqu'un qui percute nos ambitions intimes. Fracasse nos millions de carapaces, en un éclat de rire.
Plus on vieillit et plus on disparaît. Je veux dire, nous ne sommes pas encore morts que tout le monde nous enterre déjà. On vit dans une société où prendre de l'âge implique de devenir inutile, obsolète, bon pour la casse. C'est pour ça que ça va mal. Une civilisation qui va de l'avant respecte ses vieux. Dans certains endroits du monde qui ne se sont pas encore laissé détruire par la vie moderne, les personnes âgées sont des sages, elles prennent part aux décisions importantes de la vie du groupe. Elles son considérées comme les personnes qui détiennent la connaissance.
C'est drôle comme, dans les moments importants de nos vies, nous avons tendance à redevenir l'enfant qui sommeille en nous. Cette époque où nos sentiments se lisaient sur notre visage.