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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La quatorzième enquête à laquelle participe John Rebus se déroule au début des années 2000, essentiellement à Edimbourg et sur la côte. Comme toujours, une intrigue aux rouages parfaitement huilés, dotée de multiples personnages à la vie et au parcours complexes, en plus des héros permanents que le lecteur a appris à apprécier.

En particulier Siobhan Clarke, la partenaire de John, avec laquelle il entretient une relation platonique, mais qui va au-delà de l'amitié professionnelle. L'affaire en cours est une fusillade dans un collège privé soldée par deux morts et un blessé grave, suivie du suicide du tireur, un ancien militaire des SAS subissant a priori un stress post-traumatique. John Rebus est appelé en renfort en raison de son passé militaire et, en plus, il se trouve qu'une des victimes est un membre de sa famille.

En parallèle – il y a toujours plusieurs enquêtes enchevêtrées dans ce genre de polars – John Rebus est handicapé par un accident domestique : il se serait gravement ébouillanté dans sa baignoire et ne peut se servir de ses mains. Et, malheureusement pour lui, le soir de cet incident, il a été aperçu par des témoins en compagnie d'un délinquant notoire qui harcèle Siobhan, l'inspectrice qui l'a jadis épinglé. Et cet homme a été retrouvé carbonisé dans sa maison le soir en question. Soupçonné de ce meurtre, Rebus est donc – une fois encore – dans le collimateur des affaires internes et en passe d'être suspendu.

L'affaire de la fusillade est bien plus complexe qu'envisagée : on parlera de trafic d'armes soi-disant démilitarisées, de deal de drogue et de diamants, de blanchiment d'argent, d'exploitation des faits-divers par les médias et par un membre du Parlement, du désespoir de jeunes bourgeois, même issus de familles aisées, mais fascinés par la mort …

Le tout, comme pour la Genèse, en sept jours … Certains flics et des militaires en prennent pour leur grade. Heureusement qu'il y a toujours l'intuition, la perspicacité, l'art de l'écoute et de la conduite des interrogatoires pour dénouer les fils de tous ces mystères. En un mot : jouissif !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Dans le roman Cicatrices, l'auteur de la fusillade qui s'est donné la mort après son acte est déjà connu et l'enquête va consister à découvrir le pourquoi. L'inspecteur John Rebus, lui-même aux prises avec les affaires internes est convié , en tant que consultant à se charger de l'affaire.
Cette histoire se laisse lire, bien construite et intéressante sans être palpitante, elle m'a paru longue mais le rythme est régulier. L'auteur profite du travail de longue haleine de Rebus pour nous brosser un tableau de la société d'Édimbourg mêlant adolescents, anciens de l'armée, politiciens et trafiquants d'armes. Rebus et sa collègue Siobhan, duo attachant est la touche sympathique du récit qui peut donner envie de relire une autre fiction de Ian Rankin.
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un livre que j'ai eu du mal à finir.
la fin mérite qu'on tienne, et sans doute n'aurait elle pas ce goût de feu d'artifice sans le coeur du bouquin, dont les longueurs sont légions.
Sans doute suis-je trop français, mais j'aime les polars sociaux. Ce n'est pas le cas ici, ou seulement indirectement. le titre original "a question of blood" (une affaire de sang) dit mieux que le titre français ce dont il s'agit: un fait divers. Il y a une enquête qui par moments peut ressembler à du Agatha Christie, on se surprend à se demander qui a pu faire le coup. La solution est au départ assez décevante. Un fait divers donc. Mais il est vrai que certains faits divers n'arrive que dans un contexte social et moral particulier, les "héros" (si on peut les appeler comme cela, le disent d'ailleurs à la fin (voir citation).
L'épilogue donne d'ailleurs un goût très particulier à cette histoire. Effectivement y a un problème. Et finalement il est bien social.

Donc au final un bouquin que je ne regrette pas d'avoir lu, mais je ne peux m'empêcher de me souvenir que j'ai failli l'abandonner dix fois, les enquêteurs alcooliques à problèmes, je commence à saturer.
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J'ai apprecié l'intrigue de ce thriller : deux élèves sont assassinés dans leur lycée par un homme. le but de l'inspecteur est de comprendre pourquoi il l'a fait car a priori rien ne lie les enfants à leur assassin. J'ai trouvé cependant l'histoire trop longue et trop compliqué, on entre beaucoup dans l'histoire personnelle des inspecteurs et au final l'histoire est résolu dans les quinze dernières pages. Bof, bof.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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