Citations sur On nous appelait les sauvages (33)
Le péché et la punition étaient des concepts étrangers à la philosophie de nos ancêtres. Chez nous, les êtres humains sont tous des enfants de la Terre et du Créateur, qu’importe leur origine ou leur comportement. (…) Un peuple n’a que faire du pouvoir de dissuasion quand il comprend qu’il n’y a pas de délit, mais seulement des faux pas, et que chacun est responsable de grandir à travers les enseignements placés sur son chemin.
Cette phrase - "Sois fier de qui tu es!" - restera gravée à tout jamais dans ma mémoire.
(p.113)
L’ère des écoles qui civilisaient les enfants indiens avait commencé. Le langage des Indiens et leur religion furent enlevés aux enfants. Les gens commencèrent à mourir jeunes. Ils avaient perdu la volonté de vivre.
(…) très peu de Blancs nous acceptaient comme locataires. Il faut dire que les concepts de « loyer » et de « factures » nous étaient complètement étrangers. En fait, cela nous paraissait inconcevable car, selon notre philosophie, tous devraient avoir le droit de se loger, de se nourrir et de se vêtir, sans exception.
Le Prix Nobel de la paix, le Sud-Africain Mgr Desmond Tutu, a un jour déclaré : « Quand les missionnaires sont venus en Afrique, ils avaient la Bible et nous, le territoire. Ils ont dit « Prions » et nous avons fermé les yeux. Lorsque nous les avons rouverts, nous avions la Bible et eux, le territoire. »
Quand votre demeure est la forêt entière, comment ne pas être sensible à la chanson du vent dans les arbres, au glissement du canot sur les eaux calmes, au spectacle d'une maman ourse se baladant avec ses oursons, à la splendeur des levers du soleil ou de la voûte étoilée? De quoi pourrions-nous être plus riches, je vous le demande?
La nuit suivante, le miracle s'est produit. J'ai compris que ma cicatrice serait toujours présente et que, parfois, une parole ou un geste pourrait la raviver. La décision m'appartiendrait alors de retomber dans l'apitoiement ou de regarder vers l'avant. « Je ne serai plus une victime, ai-je-décidé. Je ne suis plus une victime.
Pour nous, il est primordial de chasser en priant, tout en évitant la souffrance et le sang.
La Terre-Mère approche de son seuil d’épuisement irréversible.
Certains humains n'auront jamais conscience du mal qu'ils font aux autres. Le pardon et l'acceptation servent à te libérer, toi, d'abord et avant tout. Si tu ne t'accordes pas ce respect en premier, personne ne le fera.