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Critique de Colchik
Fallait-il commencer par là ? Je veux dire qu'il était sans doute maladroit de ma part d'aborder un écrivain en lisant cet opuscule. 98 pages pour découvrir les débuts peu folichons d'un benêt perdu dans le Landerneau littéraire. Bon, on lui remet le prix de Flore pour un roman au beau titre : Cantique de la racaille. Il a sans doute bien du mérite puisqu'il travaille à son « Oeuvre » entre deux foires aux livres provinciales, un cocktail mondain et une soirée chez les pontes de l'audiovisuel.
Fallait-il consacrer un peu de temps et de papier aux récits de pérégrinations hexagonales peu excitantes et à la course au cacheton ? Notre auteur en herbe avait besoin d'un peu de reconnaissance, mais il avait aussi besoin de marquer sa route de petits cailloux blancs comme un Petit Poucet qui va banqueter chez l'Ogre. La dérision n'y fait rien, « même pas peur » dirait un enfant qui vient de recevoir une claque et se frotterait la joue. N'ayez pas peur, M Ravalec, Françoise Verny vous aurait certainement dit qu'elle avait un don pour reconnaître les vrais talents !
Fallait-il consacrer un peu de temps et de papier aux récits de pérégrinations hexagonales peu excitantes et à la course au cacheton ? Notre auteur en herbe avait besoin d'un peu de reconnaissance, mais il avait aussi besoin de marquer sa route de petits cailloux blancs comme un Petit Poucet qui va banqueter chez l'Ogre. La dérision n'y fait rien, « même pas peur » dirait un enfant qui vient de recevoir une claque et se frotterait la joue. N'ayez pas peur, M Ravalec, Françoise Verny vous aurait certainement dit qu'elle avait un don pour reconnaître les vrais talents !
