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Critique de lagazettebd
Il fallait ancrer géographiquement cet opus. Ce fut fait. François Ravard est originaire de Normandie, il habite en Bretagne, ses dessins devraient s'y rattacher. En fait, hors dessins intégrant les phares, ceux-ci n'ont pas de liens spatiaux. Ils parlent à tous. Ils font résonner nos souvenirs d'enfance, nos vacances familiales aux bords de mer. Ils nous renvoient à nos pelles et râteaux, Tante Marianne et mamy Denise, nos châteaux de sable et nos premiers émois, nos coups de soleil et nos crèmes étalées en grosses couches, nos poursuites à bonne distance de minuscules crabes et nos pêches miraculeuses aux praires et autres coquillages.
Que ces dessins soient contraints dans une cartouche d'aquarelle, en simple ou double page sur papier libre, c'est bien au coeur que ces derniers s'adressent. Les couleurs douces et diluées accrochent l'oeil. La bienveillance et la sérénité emporte l'adhésion. Nul besoin de légende.
Libre à chacun d'imaginer le contexte de cet instantané qui parle à notre psychè.
L'Homme y occupe toujours le centre. Il en est l'acteur. La mer n'en est que le décor qui crée la situation.
La couverture souple à rabat invite au feuilletage. Comme un kaléidoscope, les scénettes défilent ainsi à la vitesse souhaitée. Cette « vague d'amour » imprime alors les rétines de « Madame Nostalgie » chère à Serge Reggiani. « Ce soir, j'ai envie d'être infidèle dans les bras d'une belle qui ressemble à la vie » ...
Merci François Ravard pour cette sublime introspection.
Que ces dessins soient contraints dans une cartouche d'aquarelle, en simple ou double page sur papier libre, c'est bien au coeur que ces derniers s'adressent. Les couleurs douces et diluées accrochent l'oeil. La bienveillance et la sérénité emporte l'adhésion. Nul besoin de légende.
Libre à chacun d'imaginer le contexte de cet instantané qui parle à notre psychè.
L'Homme y occupe toujours le centre. Il en est l'acteur. La mer n'en est que le décor qui crée la situation.
La couverture souple à rabat invite au feuilletage. Comme un kaléidoscope, les scénettes défilent ainsi à la vitesse souhaitée. Cette « vague d'amour » imprime alors les rétines de « Madame Nostalgie » chère à Serge Reggiani. « Ce soir, j'ai envie d'être infidèle dans les bras d'une belle qui ressemble à la vie » ...
Merci François Ravard pour cette sublime introspection.
