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Critique de ElfeAzur
Après avoir énormément apprécié le premier tome de Kratera, je me suis lancé dans ce second tome avec autant de jubilation que d'appréhension d'être déçu. Une crainte vite apaisée tant je me suis laissé aspirer par l'action et les rebondissements de l'intrigue. Sans parler du final grandiose !
Premier constat : « L'envol » est beaucoup plus sombre que « le puits des étoiles ». Il faut dire que Kratera est en guerre et que la description des batailles est d'une rare violence. Je n'avais pas lu de scènes de combats aussi épiques et crûment réalistes depuis ma lecture de « La Religion », de Tim Willocks. Ce qui est un gros compliment de ma part.
En ce qui concerne les personnages, ils prennent tous de l'étoffe. Les héros comme les méchants. Les personnages féminins se révèlent plus forts que l'on aurait pu le penser, malgré les épreuves qu'ils doivent affronter. Susan, surtout, apparaît comme une femme énergique au fort potentiel. Celui d'Azaline est tout aussi courageux mais celle-ci est victime des préjugés machistes de la société antique qui cantonnaient les femmes dans un rôle de courtisane ou de femme au foyer, loin des tâches nobles ou guerrières. de ce point de vue, l'auteur reste logique avec le monde antique qu'il a imaginé et Azaline ne peut être comparée à un personnage de femme contemporaine. Cela dit, elle fait preuve d'une grande force de caractère et je la trouve très attachante.
On retrouve également avec plaisir le monde étonnant de Kratera, avec son bestiaire si pittoresque. Et sans en révéler trop, plusieurs scènes mémorables impliquant des créatures kratériennes sont particulièrement réussies.
En conclusion, Kratera s'avère une duologie d'aventure-fantasy tout à fait remarquable et qu'il serait dommage de ne pas découvrir.
Premier constat : « L'envol » est beaucoup plus sombre que « le puits des étoiles ». Il faut dire que Kratera est en guerre et que la description des batailles est d'une rare violence. Je n'avais pas lu de scènes de combats aussi épiques et crûment réalistes depuis ma lecture de « La Religion », de Tim Willocks. Ce qui est un gros compliment de ma part.
En ce qui concerne les personnages, ils prennent tous de l'étoffe. Les héros comme les méchants. Les personnages féminins se révèlent plus forts que l'on aurait pu le penser, malgré les épreuves qu'ils doivent affronter. Susan, surtout, apparaît comme une femme énergique au fort potentiel. Celui d'Azaline est tout aussi courageux mais celle-ci est victime des préjugés machistes de la société antique qui cantonnaient les femmes dans un rôle de courtisane ou de femme au foyer, loin des tâches nobles ou guerrières. de ce point de vue, l'auteur reste logique avec le monde antique qu'il a imaginé et Azaline ne peut être comparée à un personnage de femme contemporaine. Cela dit, elle fait preuve d'une grande force de caractère et je la trouve très attachante.
On retrouve également avec plaisir le monde étonnant de Kratera, avec son bestiaire si pittoresque. Et sans en révéler trop, plusieurs scènes mémorables impliquant des créatures kratériennes sont particulièrement réussies.
En conclusion, Kratera s'avère une duologie d'aventure-fantasy tout à fait remarquable et qu'il serait dommage de ne pas découvrir.
