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Critique de Battitta64
Dans le cultissime « Les Tontons Flingueurs », la formidable prose de Michel Audiard faisait dire à Lino Ventura : « les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait ! »… une citation qui prend tout son sens après avoir terminer cet ouvrage, et pas seulement à cause de cette impression tenace de lire du Audiard au gré des bulles noires et blanches de cette petite pépite.
Non, pas seulement, car il s'agit d'une histoire de con. de cons même.
Un premier, loser magnifique, mis à la porte par sa douce Karine, poète à ses heures et quelque peu bourrin sur les bords, qui va tout oser pour regagner le coeur de sa chère et tendre.
Un second, brillantissime bourgeois, éduqué, bien mis, un poil dérangé, qui ose tout… mais je ne peux pas en dire plus au risque de dévoiler des choses.
Une relation pas vouée à exister, mais certainement vouée à l'échec, dont l'on suit l'évolution au fil des pages jusqu'au final que l'on ne voit pas venir et qui nous scotche un peu au fond de la cave (vous verrez pourquoi !)
En adaptant le roman « le jardin du bossu » de Franck Beltz, Matthieu Angotti à l'écriture et Robin Hecht au dessin nous livrent une vraie bonne BD, grinçante, touchante, drôle, violente, tendre, envoûtante… bref géniale !
Petites cerises sur le gâteau, en plus d'une sensation pregnante de dialogues à la Audiard, le premier con (le bourrin) ressemble à s'y méprendre au Lambert de Tchao Pantin joué par Coluche, et l'inspecteur ressemble lui trait pour trait à Lino Ventura.
Non, pas seulement, car il s'agit d'une histoire de con. de cons même.
Un premier, loser magnifique, mis à la porte par sa douce Karine, poète à ses heures et quelque peu bourrin sur les bords, qui va tout oser pour regagner le coeur de sa chère et tendre.
Un second, brillantissime bourgeois, éduqué, bien mis, un poil dérangé, qui ose tout… mais je ne peux pas en dire plus au risque de dévoiler des choses.
Une relation pas vouée à exister, mais certainement vouée à l'échec, dont l'on suit l'évolution au fil des pages jusqu'au final que l'on ne voit pas venir et qui nous scotche un peu au fond de la cave (vous verrez pourquoi !)
En adaptant le roman « le jardin du bossu » de Franck Beltz, Matthieu Angotti à l'écriture et Robin Hecht au dessin nous livrent une vraie bonne BD, grinçante, touchante, drôle, violente, tendre, envoûtante… bref géniale !
Petites cerises sur le gâteau, en plus d'une sensation pregnante de dialogues à la Audiard, le premier con (le bourrin) ressemble à s'y méprendre au Lambert de Tchao Pantin joué par Coluche, et l'inspecteur ressemble lui trait pour trait à Lino Ventura.
