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Critique de mademoisellepenelope


Quelle déception que ce roman présenté partout comme un texte magnifique subtil, juste et j'en passe !
En le lisant je me disais mais bon sang tu lis un roman harlequin ! le propos. Victoire, femme marié avec Anselme Boisvaillant, notaire installé, s'ennuie dans cette vie toute tracée mais dont on sent qu'elle apprécie le confort. Anselme, lui satisfait de sa condition et de sa femme, belle mais dont il craint les humeurs possiblement fantasques, trouve un échappatoire à ses désirs sexuels en utilisant son "droit de cuissage" sur Céleste. Céleste, donc, petite bonne, issue d'une famille pauvre, tellement nombreuse, que sa mère ne sait même plus distinguer ses enfants. Tout y est exagéré sur la question des femmes. Et enfin, la découverte de l'homosexualité féminine ! Cela peut certes apparaître comme une évidence mais entraîne de grands bouleversements. Rien de tout cela. le carcan social qui étouffait certes les femmes au début du 19eme siècle, sa remise en question... Je n'y ai trouvé aucune subtilité, aucune analyse. Les personnages sont schématiques ce qui confère à leur évolution une incohérence qui m'a empêchée de les trouver attachants. Un bémol pour le personnage de Céleste. Toutefois, ces caractères ne se déploient pas, ils sont taillés à la serpe, sans profondeur. En le refermant, j'ai pensé à Nora d'Une maison de poupée où à Tess ou à Jeanne de Une Vie. Ces textes explorent les conséquences de ce carcan social imposé aux femmes en outre les effets destructeurs. Ici, rien de cela. On reste loin de ces femmes. Ce court roman a peut-être voulu dénoncé trop d'injustices et les 200 pages ne sont pas suffisantes pour permettre de déployer cela.
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