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Critique de kielosa
+++++++ NOUS ENTAMONS NOTRE MONTÉE +++++++
Les 2 raisons de ma commande et lecture de ce livre sont la superbe critique de notre amie Bookycooky et la situation de ce livre dans le milieu du cyclisme, qui a été un milieu familier dans mon enfance et adolescence avec un père coureur cycliste, qui a arrêté un peut-être brillant avenir de champion lorsqu'il a rencontré ma mère et commencé une entreprise de transport public. Un de ses frères ainés (Il était le benjamin d'une famille de 10), une force de la nature a continué et participé 2 fois au Tour de France où il a connu son heure de gloire comme premier sur le Tourmalet en 1927. Sur Internet il y a une belle photo de mon oncle, Léon Parmentier, en pleine action (siteducyclisme.net/coureurfiche.php?coureurid=3316). le pauvre est malheureusement mort jeune, à 48 ans, dans un accident de voiture en octobre 1949. Et bien que je n'avais que 3 ans, je me souviens de lui parce qu'il était tellement énorme et dans mes yeux de gosse un authentique géant.
Une enquête à grande échelle sur la personnalité la plus populaire du Royaume, a retenu, des 2 côtés de la frontière linguistique d'ailleurs, parmi les 3 "gagnants" : le Grand Jacques (Brel "of course" 1929-1978) ; le Père Damien (Jozef de Veuster 1840-1889) canonisé en 2009 pour son aide aux lépreux de l'Île de Molokai en Hawaï, maladie dont il a été victime lui-même ; et le baron Édouard Merckx, mieux connu comme Eddy, né en 1945, et un héros du cyclisme national. Cette distinction en dit long sur la popularité du sport cycliste dans mon pays !
Comme je devais aller le samedi au collège à bicyclette, un engin de la marque Raleigh qui pesait une tonne sans la moindre vitesse, d'éventuelles ambitions cyclistes ont été étouffées à un âge très jeune.
Tout au début du roman, déjà à la 2e page, Joe Mungo Reed explique que le Tour de France constitue l'épreuve sportive la plus dure du monde. 21 jours d'efforts à travers le territoire français sur toutes sortes de routes en pays plat et en massif montagneux avec seulement 2 jours de repos et, comme en 2019, du départ à Bruxelles jusqu'à l'arrivée aux Champs-Élysées de Paris, pédaler 3.480 kilomètres.
Le jeune auteur est né à Londres et vit actuellement à Édimbourg, où il prépare son 2e roman et un doctorat en littérature à l'université de Manchester, après avoir été diplômé en politologie et philosophie de l'université de la capitale écossaise et en écriture créative ("creative writing") de l'université Syracuse dans l'État de New York.
Honnêtement, je me demande si l'auteur a réellement eu besoin de ce dernier diplôme, car il faut une sacrée dose d'esprit créatif pour concocter un roman comme celui-ci. D'autant plus que l'ouvrage présente un double contenu :
il y a d'une part la love story entre le protagoniste principal du récit, le coureur cycliste professionnel Sol (de Solomon) et sa belle épouse, Liz, une biologiste de haut niveau qui fait des recherches dans un laboratoire exclusif et leur bébé Barry ; et d'autre part la compétition sportive du Tour de France.
Et que la lectrice ou le lecteur soit sportif n'est nullement indispensable pour être captivé par le récit de la course. Les fragments du Tour de France, qui alternent avec l'autre histoire, sont tellement précis et authentiques que l'on a l'impression de faire partie du peloton avec Sol et ses coéquipiers : Fabrice, la vedette et possible vainqueur ; Tsutomo, un coureur japonais, comme Sol au service de Fabrice ; le sprinteur Johan et son aide Sebastian. Sans oublier les directives constantes du directeur sportif de leur équipe, Rafael, un cas !.
L'auteur nous montre en même temps le beau côté de cette activité, la victoire, le podium, le bisou d'une beauté locale et le chèque, que les aspects moins glorieux : les hôtels miteux, les repas "sains", le régime rigoureux, l'interdiction de sexe et surtout évidemment les moments difficiles et pénibles de ces bonshommes sur leur vélo pendant de longues heures et les dangers de collision et de chutes dangereuses surtout lors des descentes en montagne.
Le Tour de France, qui existe depuis 1903 et en sera prochainement à sa 107ème édition, a toujours bénéficié d'une énorme popularité et les vainqueurs historiques, tels Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain (les 4 seuls à avoir gagné 5 tours) en sont arrivé à une renommée de super héros.
L'auteur aborde le colossal problème des drogues, comme l'EPO et autres agents dopants, avec franchise et bon sens.
Ce qui est rassurant c'est que la popularité du Tour a survécu aux années noires de victoire de la machine droguée américaine, nommée Lance Armstrong (1999-2005), finalement déchu de ses victoires en 2012.
Joe Mungo Reed a écrit un livre épatant et en le lisant vous ne serez qu'au bout de vos surprises en tournant la dernière page. En plus son style est tout simplement beau et comme notre amie Bookycooky j'espère qu'une traduction française sera disponible sous peu.
Les 2 raisons de ma commande et lecture de ce livre sont la superbe critique de notre amie Bookycooky et la situation de ce livre dans le milieu du cyclisme, qui a été un milieu familier dans mon enfance et adolescence avec un père coureur cycliste, qui a arrêté un peut-être brillant avenir de champion lorsqu'il a rencontré ma mère et commencé une entreprise de transport public. Un de ses frères ainés (Il était le benjamin d'une famille de 10), une force de la nature a continué et participé 2 fois au Tour de France où il a connu son heure de gloire comme premier sur le Tourmalet en 1927. Sur Internet il y a une belle photo de mon oncle, Léon Parmentier, en pleine action (siteducyclisme.net/coureurfiche.php?coureurid=3316). le pauvre est malheureusement mort jeune, à 48 ans, dans un accident de voiture en octobre 1949. Et bien que je n'avais que 3 ans, je me souviens de lui parce qu'il était tellement énorme et dans mes yeux de gosse un authentique géant.
Une enquête à grande échelle sur la personnalité la plus populaire du Royaume, a retenu, des 2 côtés de la frontière linguistique d'ailleurs, parmi les 3 "gagnants" : le Grand Jacques (Brel "of course" 1929-1978) ; le Père Damien (Jozef de Veuster 1840-1889) canonisé en 2009 pour son aide aux lépreux de l'Île de Molokai en Hawaï, maladie dont il a été victime lui-même ; et le baron Édouard Merckx, mieux connu comme Eddy, né en 1945, et un héros du cyclisme national. Cette distinction en dit long sur la popularité du sport cycliste dans mon pays !
Comme je devais aller le samedi au collège à bicyclette, un engin de la marque Raleigh qui pesait une tonne sans la moindre vitesse, d'éventuelles ambitions cyclistes ont été étouffées à un âge très jeune.
Tout au début du roman, déjà à la 2e page, Joe Mungo Reed explique que le Tour de France constitue l'épreuve sportive la plus dure du monde. 21 jours d'efforts à travers le territoire français sur toutes sortes de routes en pays plat et en massif montagneux avec seulement 2 jours de repos et, comme en 2019, du départ à Bruxelles jusqu'à l'arrivée aux Champs-Élysées de Paris, pédaler 3.480 kilomètres.
Le jeune auteur est né à Londres et vit actuellement à Édimbourg, où il prépare son 2e roman et un doctorat en littérature à l'université de Manchester, après avoir été diplômé en politologie et philosophie de l'université de la capitale écossaise et en écriture créative ("creative writing") de l'université Syracuse dans l'État de New York.
Honnêtement, je me demande si l'auteur a réellement eu besoin de ce dernier diplôme, car il faut une sacrée dose d'esprit créatif pour concocter un roman comme celui-ci. D'autant plus que l'ouvrage présente un double contenu :
il y a d'une part la love story entre le protagoniste principal du récit, le coureur cycliste professionnel Sol (de Solomon) et sa belle épouse, Liz, une biologiste de haut niveau qui fait des recherches dans un laboratoire exclusif et leur bébé Barry ; et d'autre part la compétition sportive du Tour de France.
Et que la lectrice ou le lecteur soit sportif n'est nullement indispensable pour être captivé par le récit de la course. Les fragments du Tour de France, qui alternent avec l'autre histoire, sont tellement précis et authentiques que l'on a l'impression de faire partie du peloton avec Sol et ses coéquipiers : Fabrice, la vedette et possible vainqueur ; Tsutomo, un coureur japonais, comme Sol au service de Fabrice ; le sprinteur Johan et son aide Sebastian. Sans oublier les directives constantes du directeur sportif de leur équipe, Rafael, un cas !.
L'auteur nous montre en même temps le beau côté de cette activité, la victoire, le podium, le bisou d'une beauté locale et le chèque, que les aspects moins glorieux : les hôtels miteux, les repas "sains", le régime rigoureux, l'interdiction de sexe et surtout évidemment les moments difficiles et pénibles de ces bonshommes sur leur vélo pendant de longues heures et les dangers de collision et de chutes dangereuses surtout lors des descentes en montagne.
Le Tour de France, qui existe depuis 1903 et en sera prochainement à sa 107ème édition, a toujours bénéficié d'une énorme popularité et les vainqueurs historiques, tels Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain (les 4 seuls à avoir gagné 5 tours) en sont arrivé à une renommée de super héros.
L'auteur aborde le colossal problème des drogues, comme l'EPO et autres agents dopants, avec franchise et bon sens.
Ce qui est rassurant c'est que la popularité du Tour a survécu aux années noires de victoire de la machine droguée américaine, nommée Lance Armstrong (1999-2005), finalement déchu de ses victoires en 2012.
Joe Mungo Reed a écrit un livre épatant et en le lisant vous ne serez qu'au bout de vos surprises en tournant la dernière page. En plus son style est tout simplement beau et comme notre amie Bookycooky j'espère qu'une traduction française sera disponible sous peu.
