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Critique de ATOS


La science est au service de l'homme. L'oeil est le maître du vaisseau. Voilà le bon usage.
Les mémoires d'Hubert Reeves nous rappellent qu'un télescope est un sextant, que le rêve qui porte notre choeur dans les étoiles n'est que l'écho de notre route.
L'infiniment grand, l'infiniment petit , tout se rassemble. Nous sommes nés de l'univers, ce monde universel. Cette cage ouverte.
Les étoiles nous guident, nous étonnent, nous transportent, mais elles ont à nous dire.
On dit qu'une étoile meurt. Fable de l'homme, dans l'univers rien ne meurt, jamais.
La moindre particule, la moindre poussière, le moindre son, le moindre souffle se propage, mute se transforme mais ne disparaît pas.
C'est ce que dessine la course des étoiles devant nous, ce message.
Rien ne finit, tout commence.
Si l'homme regarde ses pieds il suit un chemin , s'il lève les yeux il peut trouver sa route.
Hubert Reeves nous conte sa route, celle d'un chercheur, grand poseur de problèmes, amoureux des arbres, des hommes, de la musique, amoureux de toutes les possibilités de l'univers.
«  Il y a beaucoup plus de choses dans le monde que dans toutes vos philosophies ». W Shakespeare.
L'obscurité est un petit trafic d'humains, alors...Soufflez vos flammes et regardez loin !
Vous verrez que la nuit est un écrin où naissent tous nos matins.
Les lignes se brisent parfois mais toutes les routes se croisent un jour.

Astrid Shriqui Garain
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