AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Pecosa


« Tout le monde veut être Cary Grant. Même moi, je veux être Cary Grant. » a déclaré un jour Archie Leach, jeune Anglais de condition modeste venu tenter sa chance d'abord à Broadway en 1920, puis à Hollywood en pleine expansion.
Comédien de légende, acteur fétiche de Hitch, l'homme au menton en fesses d'ange, dixit Mae West est devenu l'incarnation cinématographique de la virilité, de l'élégance mâtinée d'humour et de légèreté.
Etre Cary Grant de l'universitaire Martine Reid n'est pas une biographie construite sur l'analyse rigoureuse des archives, des entrevues et des correspondances, mais un voyage au long cours sur les pas d'une icône bien plus complexe que ne le laissait supposer son image à l'écran ou sur papier glacé. L'ouvrage établit un parallèle entre l'homme et Hollywood, le premier y posant ses valises au moment ou les studios vivent leurs plus belles années, et les chemins très balisés de Grant suivent les directives établies par les pontes de la grande industrie du rêve.
Etre Cary Grant est aussi la dualité d'un homme fragile à la sexualité complexe et cachée, au tempérament dépressif, qui pourtant accepte de se plier aux contraintes de la starification et de ses mystifications.
Il y avait le docteur Jeckyll et Mister Hyde. Grace à Martine Reid, dont on ressent l'attrait profond pour le cinéma de l'Age d'Or, nous connaissons désormais Archie Leach le Britannique et Cary Grant le Californien.
Je remercie les éditions Gallimard et Babelio pour l'envoi de cet ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Commenter  J’apprécie          688



Ont apprécié cette critique (64)voir plus




{* *}