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Critique de Foufoubella
Le voici enfin, mon premier coup vrai coup de coeur de l'année 2023. Il était temps! J'avais eu des petits coups de coeur, mais pas un vrai, un énorme, celui qui fait que je commence à avoir les larmes qui me montent aux yeux lorsque je m'aperçois qu'il ne me reste que deux ou trois pages à lire, tout simplement parce que je ne veux pas quitter les personnages. Ah oui, ces personnages, on en parle? J'ai adoré Mallory, sa rédemption, ce qu'elle entreprend pour aller mieux, ce qu'elle fait pour "sauver" l'enfant dont elle a la charge, un vrai beau personnage, en tout cas de ceux que j'aime. Et je me suis prise d'affection pour ce petit Teddy, si touchant, si naïf, si pur.
Mallory est une jeune adulte qui a un "passé", comme on dit. Un passé difficile, douloureux même. On la retrouve alors qu'elle vient de passer 18 mois en désintoxication, elle qui était accro aux drogues et médicaments. Son parrain lui trouve un job d'été dans une banlieue chic, chez des gens très bien, et riches. Elle devra s'occuper de leur petit garçon de 5 ans, Teddy, avant son entrée en maternelle. Entre Mallory et Teddy, c'est le coup de foudre. Mais, rapidement, Mallory commence à avoir peur pour cet enfant qui dessine des choses de plus en plus étranges, des croquis qui ne sont pas de son âge, qui révèlent des choses pas très jolies. Serait-il aux prises avec une entité démoniaque? Et que peut faire Mallory dans ce cas? En parler, au risque de passer pour folle, ou, pire, au risque de faire croire qu'elle a replongé dans ses anciens travers, elle qui est sobre et compte le rester?
Pour ma part, dans le genre, ce roman est ce que je considérerais comme le roman parfait: il est rythmé comme il le faut (pour ma part, je n'ai pas vu passer les longueurs que d'autres lecteurs ont perçues); il est suffisamment dense pour créer un attachement aux personnages et pour imaginer le décor; alors qu'il n'est pas si horrifique que cela, il m'a fait frissonner (et je me dois de le mentionner, je ne frissonne pas facilement en littérature); il porte des thèmes forts (les addictions, la réhabilitation); il reste crédible, aucune piste, aucun détail n'est négligé, ce que personnellement j'apprécie beaucoup; il est original dans sa forme (dessins qui agrémentent le récit) et dans son fond; l'écriture balance, comme on dit, notamment par le procédé choisi, soit le fait de faire raconter l'histoire par la voix de Mallory qui utilise le tutoiement, ce qui crée une proximité avec le lecteur et qui prend tout son sens à la fin. Et la fin, justement, n'est pas bâclée et surtout, surtout, la toute toute fin qui m'a particulièrement touchée, jusqu'à sa dernière phrase.
En bref, vous l'aurez compris, je vous encourage à lire ce roman. Un coup de coeur, je vous l'avais dit...
Mallory est une jeune adulte qui a un "passé", comme on dit. Un passé difficile, douloureux même. On la retrouve alors qu'elle vient de passer 18 mois en désintoxication, elle qui était accro aux drogues et médicaments. Son parrain lui trouve un job d'été dans une banlieue chic, chez des gens très bien, et riches. Elle devra s'occuper de leur petit garçon de 5 ans, Teddy, avant son entrée en maternelle. Entre Mallory et Teddy, c'est le coup de foudre. Mais, rapidement, Mallory commence à avoir peur pour cet enfant qui dessine des choses de plus en plus étranges, des croquis qui ne sont pas de son âge, qui révèlent des choses pas très jolies. Serait-il aux prises avec une entité démoniaque? Et que peut faire Mallory dans ce cas? En parler, au risque de passer pour folle, ou, pire, au risque de faire croire qu'elle a replongé dans ses anciens travers, elle qui est sobre et compte le rester?
Pour ma part, dans le genre, ce roman est ce que je considérerais comme le roman parfait: il est rythmé comme il le faut (pour ma part, je n'ai pas vu passer les longueurs que d'autres lecteurs ont perçues); il est suffisamment dense pour créer un attachement aux personnages et pour imaginer le décor; alors qu'il n'est pas si horrifique que cela, il m'a fait frissonner (et je me dois de le mentionner, je ne frissonne pas facilement en littérature); il porte des thèmes forts (les addictions, la réhabilitation); il reste crédible, aucune piste, aucun détail n'est négligé, ce que personnellement j'apprécie beaucoup; il est original dans sa forme (dessins qui agrémentent le récit) et dans son fond; l'écriture balance, comme on dit, notamment par le procédé choisi, soit le fait de faire raconter l'histoire par la voix de Mallory qui utilise le tutoiement, ce qui crée une proximité avec le lecteur et qui prend tout son sens à la fin. Et la fin, justement, n'est pas bâclée et surtout, surtout, la toute toute fin qui m'a particulièrement touchée, jusqu'à sa dernière phrase.
En bref, vous l'aurez compris, je vous encourage à lire ce roman. Un coup de coeur, je vous l'avais dit...
