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Citations sur Wisconsin (Le guerrier tortue) (139)

à mon avis, quand certains de ces officiers gravissent les échelons, ils perdent leur instinct de combattant. Chez eux, l'expérience acquise remplace le bon sens. Forcément, ils les ont tous perdus, leurs sens — les cinq communs plus le sixième, celui qui vous vient de la peur.
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Le pouvoir parental magique de faire disparaître les monstres des cauchemars.
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« Ceci, avait-il ajouté en tapotant d’un doigt calleux le canon du fusil d’Ernie, est juste un outil, rien de plus. Ce n’est pas une partie de toi. Réfléchis bien avant de t’en servir, et surtout, ne te prends pas d’affection pour lui. Ainsi, tu ne tueras pas aveuglément. Seuls les idiots et les faibles, avait-il chuchoté dans la pénombre de la cuisine, aiment leurs armes. »
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Ernie réfléchit à l'existence de son protégé en se demandant où elle allait le mener. Bill avait peut-être choisi la voie la plus difficile, puisqu'il avait refusé de fuir son chagrin, de quitter la maison comme son frère et de tout laisser derrière lui. Ernie songea à la façon dont lui-même considérait ses anciens camarades de classe restés toute leur vie à Olina : provinciaux, lâches, mesquins, balourds. S'en aller un moment et revenir plus tard constituait une expérience différente, offrait de nouvelles perspectives. En ce qui concernait Bill, cependant, le problème ne se posait pas dans les mêmes termes. A bien des égards, rester sur place et assumer l'héritage familial exigeait une discipline beaucoup plus rigoureuses que tenir le coup en territoire inconnu au milieu d'étrangers.
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- Une petite ville ressemble beaucoup à un poulailler [...]. Elle n'aime ni le changement ni la différence et ne l'accepte pas facilement. Si une poule perd ses plumes ou si elle est blessée, les autres l'attaquent à coups de bec, parfois jusqu'à la mort. [...] Dans une petite ville, c'est l'effet de la rumeur. Elle peut te tuer si tu n'y prends pas garde. Parfois, il vaut mieux partir pour se donner le temps d'évoluer ailleurs. A ton retour, les gens n'ont plus rien à dire parce qu'ils ignorent ce que tu as vécu. Ça les effraie, alors ils se taisent.
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Il avait oublié le plaisir de se plonger dans une histoire qui avait le pouvoir de le transporter loin de sa propre existence tout en renforçant le caractère réel de ce qu'il vivait. D'autres avaient éprouvé des sentiments comparables aux siens ou fait des expériences similaires. Les livres affirmaient que, belle ou laide, la vie avait de la valeur. Sa vie.
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Je ne croyais plus aux contes de fées [...]. Pour moi, l'amour se construisait et se consolidait petit à petit, comme une maison que l'on doit entretenir et réaménager au fil du temps. Le désir, c'était différent. Il aidait à mieux supporter mes nuits de la solitude, au même titre qu'un bon vin. C'était juste un emplâtre temporaire sur le cerveau et une source de plaisir entre les cuisses. Mais lorsque j'ai posé les yeux sur Ernie et entendu sa voix, bon nombre de mes certitudes se sont volatilisées. J'ai compris que j'avais rencontré mon futur mari. S'il n'avait pas demandé ma main, j'aurais demandé la sienne. [...] L'étincelle qui s'est allumée entre nous dès le début ne s'est jamais éteinte. Jamais. Même si parfois elle couvait sous la cendre.
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Le pouvoir magique de faire disparaître les monstres des cauchemars.
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Il pensait cependant que certaines personnes n'étaient pas dignes de vivre. Des personnes qui infligeaient des souffrances inutiles, dont la disparition n'était pas accueillie par des larmes mais par un soupir de soulagement. Des personnes elles-mêmes dans un tel état de souffrance qu'il aurait fallu les abattre par charité, comme on tire une balle dans la tête d'un chien enragé prêt à mordre.
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Sans doute ne l'auraient-elles admis pour rien au monde, mais avant tout, elles priaient pour ne pas perdre la tête et garder la force de ne pas s'appesantir sur leur malheur quotidien. Je le sais, parce que ma mère allait à l'église tous les jours quand j'étais petite. Et je connaissais la raison d'une telle ferveur.
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