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Citations sur Wisconsin (Le guerrier tortue) (139)

Je ne pensais à mon apparence qu'au moment où elle était reflétée par le regard des autres.
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Rosemary était ainsi. Une beauté douée d’un instinct de survie plus fort que tout. Il y avait en elle mille choses qu’il reconnaissait. Et dix mille qui le déroutaient. C’était exactement ce qu’il désirait. Il aspirait à percer ce mystère.
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L'étincelle qui s'est allumée entre nous dès le début ne s'est jamais éteinte. Jamais. Même si parfois elle couvait sous la cendre.
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Les fins heureuses sont comme les gros lots d'une tombola.
On peut acheter des billets dans l'espoir de gagner, mais cela n'arrive pas souvent.
N'empêche, certains continuent d'espérer sur leur lit de mort.
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... je n'en pouvais plus d'aimer sans être payer de retour ...
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Ma foi en la rédemption était morte pendant la guerre en même temps que tous ces hommes qui avaient agonisé dans mes bras. Tous ces Philippins parlant le filipino ou le chamorro, pris entre deux forces dont ils ne se sentaient pas solidaires, qui venaient chercher à manger auprès de nous... Ils étaient souvent abbatus et leurs femmes violées. Parfois, l'une d'elles, dont le village avait été bombardé, accouchait à l'hôpital. Le bébé passait de bras en bras, d'infirmière en infirmière. Nous étions émerveillées par la petitesse de ses mains et de ses pieds, et même par la beauté de ses pleurs. Les blessés encore conscients, qui voulaient le voir aussi, le regardaient d'un air incrédule. Les naissances n'entraient pas dans le cadre de nos attributions quotidiennes, aussi revêtaient-elles un caractère presque miraculeux.
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Il arrive parfois qu'on puisse faire pour les autres ce qu'on arrive pas à faire pour soi.
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Quand il lui racontait une histoire sur son aîné, il ne butait pas sur les mots. Il souffrait, pourtant ; la mort de son frère était une tragédie dont il ne se remettrait pas. Mais Bill ne croyait ni au paradis ni à l’enfer. Il croyait aux systèmes naturels et artificiels. Aux territoires. Et la mort pouvait en occuper plus d’un.
Les défunts que l’on a beaucoup aimés, avait-il compris, demeurent toujours en nous. Au lieu de disparaître, ils se développent dans une autre dimension. Lui-même avait contribué à ce processus en plaçant son frère au milieu d’une zone fertile qu’il connaissait bien : dans son esprit, James avait traversé la rivière et sillonnait les bois. C’était son habitat naturel.
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Il n'avait pas été assez attentif. Le soir, il n'avait écouté que d'une oreille distraite son père lui raconter histoires et anecdotes pendant qu'ils effectuaient les travaux de la ferme. Des récits de la vie qu'il avait connue dans la réserve, des légendes expliquant pourquoi la lune était pleine une fois par mois, pourquoi les oiseaux volaient vers le sud ou comment avaient été créés les papillons.
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Voilà ce que je ne savais pas : on peut aimer quelqu’un au point de ne pas avoir assez de mots pour l’exprimer
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