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Critique de krzysvanco


Katia, 20 ans, et Nastia, 24 ans, sont cousines et habitent à Belaretchensk, en Sibérie orientale.
La vie y est dure et l'argent manque. Nastia rêve de partir pour Moscou, échapper à la misère, s'éloigner de sa mère alcoolique et surtout pour y trouver le luxe et un homme riche, elle convainc Katia de l'accompagner, celle-ci voulant trouver l'argent nécessaire pour soigner son père accidenté et aider son frère prisonnier.
Leur arrivée dans l'eldorado rêvé est très difficile, pas d'endroit où se loger, pas de travail, pas d'argent...

Tout sépare ces cousines, autant Nastia est méchante, jalouse, envieuse, vulgaire, paresseuse, inculte et ne cherche qu'un homme riche pour l'entretenir, autant Katia est tout l'opposé, elle est pure, vierge, à beaucoup lu, travailleuse, aime Mozart et ne pense qu'à sa famille qu'elle veut aider, a des scrupules moraux ...
Contraste saisissant donc, un peu forcé peut-être si Victor Remizov ne nuançait pas quelque peu le portrait peu flatteur de Nastia.

Katia trouvera un travail de serveuse dans un restaurant, rencontrera Alexeï qui sera amoureux d'elle (mais partira étudier à Londres) puis après un événement dramatique Andreï, un milliardaire. Nastia vivra aux crochets de Mourad, un caïd.

le roman nous confronte à deux visages différents de la Russie d'aujourd'hui : la pauvreté extrême et le luxe opulent, les Moscovites et leur mépris pour les personnes arrivant des ex-républiques, il y a tout un monde entre les proches du pouvoir ou les oligarques véreux et les autres qui luttent pour simplement survivre, entre Moscou où la corruption règne et où tout peut s'acheter.

L'auteur détaille bien les deux principales protagonistes mais s'attache aussi aux personnages secondaires.

C'est une image cruelle de la Russie actuelle, de sa jeunesse qui rêve d'avenir.
le roman se lit facilement, il est parsemé de dialogues et ses 400 pages sont avalées rapidement


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