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Citations sur Devouchki (39)

Un jour, un professeur lui avait demandé de faire un rapport détaillé sur le journalisme russe contemporain. Il avait passé la moitié de la nuit sur Internet avant de refuser de délivrer son exposé. À quelques rares exceptions près, le journalisme russe contemporain est une véritable infamie. On ne pouvait qu’en rire ou plaindre la pauvre Russie, ce qu’il voulait éviter. Il l’expliqua au professeur qui le comprit, disant qu’il respectait son point de vue et aurait fait la même chose à sa place.
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- T’as émigré ?
- Non, j’habite à Moscou, je suis en stage. Au Guardian, dit-il non sans fierté.
- On n’aime pas trop les Russes ici.
- C’est vrai ? Je n’ai pas remarqué.
- T’es en Angleterre… Ici, tu ne remarques rien, mais on peut le voir dans les journaux. Tu ne fréquentes pas les nouveaux Russes ?
- Non. Et pourquoi on ne les aime pas ?
- Regarde comment ils vivent, tu comprendras. Ils ne font rien, mais ils ont acheté la moitié de Londres.
- Beaucoup d’entre eux ont travaillé mais on leur a pris leur affaire… dit Alexeï pour les défendre.
- Qui leur a pris ? La mafia ?
Jack cligna des yeux.
- Oui, la mafia… Notre gouvernement est fondé sur des principes mafieux, ça explique tout. Mais beaucoup d’Écossais ont dû quitter leur pays eux aussi, non ?
- Les Écossais sont partis pour travailler, les Russes pour se reposer ! Il n’y a que de l’argent sale, chez vous ?
- Pourquoi tu dis ça ? dit Alexeï, vexé.
- Je ne sais pas, je demande…
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« Les âmes pures, on ne les remarque pas, tandis que les crapules nous sautent aux yeux . »
« Seule l’âme compte , la langue n’a pas d’importance ..... »
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J’ai relu Madame Bovary. Quel drôle de livre ! Il est censé parler d’amour, mais on n’y trouve qu’argent, dettes et vaines occupations…
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Les deux jolies jeunes filles s’assirent sur les bancs métalliques et glacés, aux élégantes courbes, de la salle d’attente de la gare de Iaroslav. C’était ici qu’elles étaient arrivées de Belotetchendk quelques jours auparavant. Des sacs et des paquets de frusques moscovites traînaient à leurs pieds.
Moscou les avait fait tournoyer dans son étincelante batée et, ne trouvant en elles aucune trace d’or, les avait rejetées à l’eau.
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Katia, rêveuse, se retourna lentement et, d'un geste de la main, esquissa la neige et le grand ciel de Beloretchensk.
- Ça t'intéresse ?
- Oui, je t'écoute, je pensais qu'on ne fait pas assez attention à la pureté qui nous entoure. Les âmes pures, on ne les remarque pas, tandis que les crapules nous sautent aux yeux.
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Beloretchensk était principalement construit en bois. Les maisonnettes individuelles, leurs potagers et leurs bains de vapeur s’amoncelaient sur la vaste colline entaillée d’un ravin, bordée sur un flanc par la large Angara et, sur l’autre par la Belaïa de la taïga, son affluent de rive droite qui avait donné son nom à la ville.
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Un jour, un professeur [britannique] lui avait demandé de faire un rapport détaillé sur le journalisme russe contemporain. Il avait passé la moitié de la nuit sur internet avant de refuser de délivrer son exposé. À quelques exceptions près, le journalisme russe contemporain est une véritable infamie. On ne pouvait qu'en rire ou plaindre la pauvre Russie, ce qu'il voulait éviter. Il l'expliqua au professeur qui le comprit, disant qu'il respectait son point de vue et aurait fait la même chose à sa place.
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- Elle m’énerve, à un point... Tu parles d’une cousine. Si tu savais quel genre de musique elle écoute.
- T’exagères ! dit Mourad en versant délicatement le café dans les tasses.
- J’exagère ? T’écoutes Mozart, toi ? Elle, c’est tous les matins, Mozart et d’autres tocards.
Mourad s’assit, approcha son café, tira sur sa cigarette.
- T’as envie que ta cousine se fasse dépuceler. Voilà tout ! Toutes les bonnes femmes sont comme ça. Elles n’aiment pas les filles pures. Et nous, c’est le contraire.
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- Le journalisme, ça m'intéresse, mais ça n'existe plus, ajouta-t-il. Mon père dit que, même sous les communistes, ils étaient beaucoup plus libres.
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