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Critique de Piwai
Une très bonne surprise, après lecture de quelques romans policier français plutôt convenus.
Une histoire d'affrontement entre "Alphas", version ying et yang, l'un, issu du quart-monde de la société française construisant sa vie en laissant libre court à ses perversions, l'autre, policier issu de la haute bourgeoisie argentée, essayant de les étouffer dans une volonté rédemptoire.
Aucun manichéisme dans les caractères et situations ; tous les protagonistes sont intéressants, non caricaturaux, même le prédateur Alpha dont le background personnel permet à l'auteur de modeler un vrai méchant mais avec autant d'épaisseur que les autres; il n'est pas qu'un faire valoir de la quête des policiers du roman, ce dernier ne souffrant pas de la disparition assez rapide de l'un des personnages centraux ( événement rarissime dans le polar à la francaise).
Personnellement ma préférée reste Louisa, car finalement quasiment tout passe par elle à un moment où un autre.
L'intrigue du roman est structuré sur la traque de ce dangereux prédateur, lui même premier chasseur, par des policiers très impliqués, peut-être trop de par leur histoire personnelle. S'intercallent en étayages, sans alourdir ni déconnecter celle-ci, des chapitres consacrés à chacun des quatre protagonistes principaux (Alpha, Marion, La Poire/Anthony, Louisa), s'attardant sur leur passé et leur psychologie propre, interagissant ainsi avec l'intrigue en la densifiant et la complexifiant de par l'exposé de leurs motivations et profondes fêlures issues de l'enfance ; rien n'est ni tout blanc ni tout noir.
Un roman noir, dur et violent, descriptif, visuel et dont les pages se tournent finalement rapidement car addictif.
Une reussite.
Peut-être avons nous un nouvel auteur majeur de polars / romans noirs français, et je lirai avec l'espoir de retrouver ces qualités d'écriture, de narration, de structure, les autres oeuvres d'Antoine Renand.
Une histoire d'affrontement entre "Alphas", version ying et yang, l'un, issu du quart-monde de la société française construisant sa vie en laissant libre court à ses perversions, l'autre, policier issu de la haute bourgeoisie argentée, essayant de les étouffer dans une volonté rédemptoire.
Aucun manichéisme dans les caractères et situations ; tous les protagonistes sont intéressants, non caricaturaux, même le prédateur Alpha dont le background personnel permet à l'auteur de modeler un vrai méchant mais avec autant d'épaisseur que les autres; il n'est pas qu'un faire valoir de la quête des policiers du roman, ce dernier ne souffrant pas de la disparition assez rapide de l'un des personnages centraux ( événement rarissime dans le polar à la francaise).
Personnellement ma préférée reste Louisa, car finalement quasiment tout passe par elle à un moment où un autre.
L'intrigue du roman est structuré sur la traque de ce dangereux prédateur, lui même premier chasseur, par des policiers très impliqués, peut-être trop de par leur histoire personnelle. S'intercallent en étayages, sans alourdir ni déconnecter celle-ci, des chapitres consacrés à chacun des quatre protagonistes principaux (Alpha, Marion, La Poire/Anthony, Louisa), s'attardant sur leur passé et leur psychologie propre, interagissant ainsi avec l'intrigue en la densifiant et la complexifiant de par l'exposé de leurs motivations et profondes fêlures issues de l'enfance ; rien n'est ni tout blanc ni tout noir.
Un roman noir, dur et violent, descriptif, visuel et dont les pages se tournent finalement rapidement car addictif.
Une reussite.
Peut-être avons nous un nouvel auteur majeur de polars / romans noirs français, et je lirai avec l'espoir de retrouver ces qualités d'écriture, de narration, de structure, les autres oeuvres d'Antoine Renand.
