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Critique de didier_paris
L'empathie d'antoine renand
Premier thriller d'Antoine Renand, l'Empathie tape fort, très fort. C'est un roman qui s'adresse à un public adulte, car certaines scènes d'agression sexuelle sont très violentes.
Si Antoine Rauch, dit "la Poire", flic à Paris a une certaine empathie pour les victimes d'Alpha, dit le lézard, un violeur, hyper violent, l'enquête qu'il va mener va nous plonger dans les ténèbres de l'âme d'un sadique, froid, sans pitié...
C'est un thriller sombre qui dissèque les fantasmes, délires d'un psychopathe et les traumatismes que Laisse ses agressions sexuelles à ses victimes.
Antoine Renand fait une analyse de ces crimes, que les victimes taisent, par honte, à cause d'une emprise insupportable, parce que cela détruirait la famille, son image, etc.... Tous ces silences qui enterrent à petit feux la victime, il nous les fait parler...
Alors, ce roman est comme un exutoire, avec des scènes très dures, très réalistes, à la limite du lisible, du voyeurisme, mais il faut peut être cela pour comprendre, se rendre compte de la perversité d'un agresseur, du plaisir qu'il prend à la soumission de la victime...
C'est parfois gênant, l'auteur peut nous mettre mal à l'aise face à tant de souffrance, mais le fil de l'intrigue et les personnages principaux, la Poire et Marion, complexes, qui ont aussi souffert d'agressions, nous redonnent de l'air et une envie urgente : coffrer ce malade.
Il y a aussi Louisa, la mère de la Poire, avocate et femme pressé, ambitieuse, qui réussit sa carrière et rate sa vie de femme...
Rien n'est simple : il n'y a pas de bien ou de mal, mais des destins d'individus qui changent. L'auteur dessine, par chapître, des portraits de ces personnages, en nous parlant de ce passé qui fait qu'ils sont flics, ou violeurs, que leur résilience a fait évoluer, ou que leurs traumatismes en ont fait un être dégénéré et créée un monstre...
Les parallèles entre le destin de la Poire, flic appliqué et obsessionnel, et celui d'Alpha, le violeur, sont intéressants de ce point de vue.
Très bon moment de lecture, donc. C'est instructif, et j'ai beaucoup aimé ce traitement d'une enquête dans un roman, il y a de l'action, du rythme, des rebondissements, et aussi de la psychologie qui mène un peu plus loin cet anatomie d'un monstre.
Premier thriller d'Antoine Renand, l'Empathie tape fort, très fort. C'est un roman qui s'adresse à un public adulte, car certaines scènes d'agression sexuelle sont très violentes.
Si Antoine Rauch, dit "la Poire", flic à Paris a une certaine empathie pour les victimes d'Alpha, dit le lézard, un violeur, hyper violent, l'enquête qu'il va mener va nous plonger dans les ténèbres de l'âme d'un sadique, froid, sans pitié...
C'est un thriller sombre qui dissèque les fantasmes, délires d'un psychopathe et les traumatismes que Laisse ses agressions sexuelles à ses victimes.
Antoine Renand fait une analyse de ces crimes, que les victimes taisent, par honte, à cause d'une emprise insupportable, parce que cela détruirait la famille, son image, etc.... Tous ces silences qui enterrent à petit feux la victime, il nous les fait parler...
Alors, ce roman est comme un exutoire, avec des scènes très dures, très réalistes, à la limite du lisible, du voyeurisme, mais il faut peut être cela pour comprendre, se rendre compte de la perversité d'un agresseur, du plaisir qu'il prend à la soumission de la victime...
C'est parfois gênant, l'auteur peut nous mettre mal à l'aise face à tant de souffrance, mais le fil de l'intrigue et les personnages principaux, la Poire et Marion, complexes, qui ont aussi souffert d'agressions, nous redonnent de l'air et une envie urgente : coffrer ce malade.
Il y a aussi Louisa, la mère de la Poire, avocate et femme pressé, ambitieuse, qui réussit sa carrière et rate sa vie de femme...
Rien n'est simple : il n'y a pas de bien ou de mal, mais des destins d'individus qui changent. L'auteur dessine, par chapître, des portraits de ces personnages, en nous parlant de ce passé qui fait qu'ils sont flics, ou violeurs, que leur résilience a fait évoluer, ou que leurs traumatismes en ont fait un être dégénéré et créée un monstre...
Les parallèles entre le destin de la Poire, flic appliqué et obsessionnel, et celui d'Alpha, le violeur, sont intéressants de ce point de vue.
Très bon moment de lecture, donc. C'est instructif, et j'ai beaucoup aimé ce traitement d'une enquête dans un roman, il y a de l'action, du rythme, des rebondissements, et aussi de la psychologie qui mène un peu plus loin cet anatomie d'un monstre.
