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Critique de Unelectricebretonne


Paris, de nos jours. La "brigade du viol", au coeur de la capitale, composée notamment d'Anthony Rauch (dit la Poire) et Marion Mesny, enquête sur le mystérieux Alpha. Celui ci a la particularité, en plus de commettre des agressions de plus en plus violentes et d'avoir une force assez impressionnante, de grimper aux murs afin de perpétrer son crime dans les appartements des étages. Surnommé le Lézard, il va donner beaucoup de fil à retordre à une brigade soudée non seulement par leur professionnalisme mais également par leurs fêlures passées.

Empathie, nf : capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent.

En tant que lecteur, on en éprouve pour les victimes, bien sûr, mais également lorsqu'on remonte le fil de la vie des enquêteurs et même, dans sa jeunesse, du violeur. L'auteur met en place l'intrigue de façon progressive pendant 150 pages et soudain, le découpage des parties et les évènements qui nous sont relatés sur chaque protagoniste (surtout Anthony) de façon fouillée, donne l'impression d'être dans un ascenseur littéraire qui va toujours plus vite, qui nous emmène plus loin dans la réflexion et la connaissance des personnages. La lecture devient de fait complètement addictive, et avoir une telle perspective sur 3 personnages clés de l'intrigue pour mieux comprendre qui ils sont au moment T et leur psychologie est à la fois rare et très intéressant. de nombreux sujets sont traités en parallèle, comme la relation parent/enfant, la place de l'inné et de l'acquis, et le besoin de défense de tout individu par un avocat. Si certains passages sont durs (vu le sujet abordé) et qu'il y a des scènes qui peuvent heurter certaines personnes (je ne conseille pas si vous n'êtes pas dans un bon mood), j'ai adoré plonger dans cette lecture et découvrir Antoine Renand, que je relirai avec grand plaisir!
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