Beaucoup a été dit sur
La Colère et l'Envie, il y avait tant de commentaires dithyrambiques dans les media à la rentrée que cela avoir coupé court à toutes velléités de le lire de mon côté. Quelques mois après, j'ai mis la main dessus, étonnée par la petite taille de ce prétendu nouveau monument littéraire, et je l'ai dévoré pour mon goûter en écoutant les oiseaux annoncer le printemps. Et je dois bien l'avouer, j'ai été bouleversé par ce texte et par l'écriture si particulière et personnelle d'
Alice Renard. Cette jeune femme a-t-elle été touchée par la grâce? Un choix de mots si délicats, qui parlent avec profondeur et justesse de parentalité, de vieillesse, d'une enfant qui ne rentre dans aucune case, du langage, de son impossibilité jusqu'à la création d'une langue.
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