de
Maurice Renard, j'avais déjà lu
L'homme truqué il y a quelques années.
Un homme chez les microbes (1928) est beaucoup plus extravagant, tout en continuant de contribuer à forger la SF française, alias merveilleux scientifique. Déjà, l'écriture frappe : le prologue, qui s'amuse avec le cliché du manuscrit trouvé, est complètement insolite et détonnant. Je l'avoue, je n'ai pas été mécontent que le ton devienne un poil plus sobre par la suite, pour rester tout de même coloré, surprenant et, surtout, plein d'humour. La première moitié du récit est une petite satire sociale teintée d'un élément classique de la SF d'un certain âge qui cherche à explorer ce qui se trouve au-delà des sens humains dont les limitations deviennent évidentes : l'homme qui rétrécit, thème qu'on retrouve, pour ne citer que deux romans, dans L'homme élastique de
Jacques Spitz et
La chute dans le néant de
Marc Wersinger. Si notre héros se fait rétrécir, c'est pour plaire aux parents de sa bien-aimée, qui le trouvent trop grand à leur goût. Ce mélange des genres fonctionne très bien, c'est vif et intelligent.
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