Des yeux d'un marron profond , légèrement en amande , me fixaient avec une telle intensité.
Ses doigts, qui effectuaient une légère pression sur mon poignet, se détendirent alors qu'une voix suave et sensuelle me demandait :
-Est-ce que tout va bien mademoiselle ?
Je ne l’entends plus, ne la vois plus, je me sens partir, mes yeux se révulsent et je tombe lourdement sur le sol en perdant connaissance.
Mary compose le numéro de Max.
–Max, c’est Mary. Je suis chez Calie.
–Oui je viens d’entendre les informations. J’arrive, je suis en bas de l’immeuble.
Après de longues minutes, je reprends connaissance. Mes paupières sont lourdes. Comme si j’avais pris une énorme cuite et que le réveil sonnait après seulement une heure de sommeil. (Je suis sûre que vous voyez de quoi je veux parler.)
Max est parti depuis déjà si longtemps à New York. Il me manque vraiment beaucoup. Il a suivi sa taille 36. (Ah oui vous ne pouvez pas comprendre ça.) Max est un beau gosse et n’attire que des tops canons évidemment. Ce qui ne lui déplaît pas le moins du monde, au contraire. C’est un délire entre nous, « taille 36 ». C’est moi qui ai commencé avec ça. Je le taquine car il n’est jamais sorti avec une fille qui faisait plus qu’une taille 36. (Excepté moi qui en fait 42! Mais chut ça personne ne le sait vous vous souvenez.)
Chaque détail de cet appartement, chaque fait et geste me rappelle à quel point son absence me transperce et me déchire le cœur. À quel point il me manque. Je resserre son tee-shirt entre mes bras et plisse très...
Je m'apprête à m'occuper de lui en le repoussant doucement pour descendre du bar, quand il me dit :
- Non! Reste là.....Je veux garder ce moment dans ma mémoire. Tu es tellement belle.
Et il resserre son étreinte encore plus fort.
Je sens l'angoisse monter dans ma gorge sans savoir pourquoi et d'une voix étranglée je lui demande :
- Est ce que tout va bien? Tu es si différent aujourd'hui.
Il fronce les sourcils et baisse son regard.
- Rien d'important ne t'inquiète pas ma puce.