« Savez-vous ce que c’est que d’être un homme passionnément épris ? De vivre pour les sourires et les rires d’une femme, de souhaiter la toucher au point de ne plus pouvoir vivre sans cela, de la désirer autant qu’on désire respirer ? J’étais furieux et blessé après notre querelle, c’est vrai, mais il n’a pas fallu longtemps pour que mes sentiments resurgissent. » P. 289.
Comment avait-elle pu ne pas s’apercevoir des sentiments qui étaient nés en elle ? Avec le recul, cela lui paraissait incroyable, et cependant cela s’était passé si progressivement qu’elle se trouvait déjà loin sur le chemin avant de s’apercevoir qu’elle l’avait emprunté.
Pourquoi a-t-il fallu que mon cousin nous rende visite pour que je découvre que la femme que j’avais cru épouser n’était pas morte ? Pourquoi êtes-vous capable de rire avec lui, de plaisanter avec lui ? N’étais-je qu’un pis-aller pour vous, car il n’était pas assez fortuné pour vous conquérir ? Ou bien notre mariage n’était-il qu’une manière opportune de demeurer en contact avec lui ?