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Critique de Takalirsa
Au départ j'ai cru que c'était un recueil de nouvelles. En fait c'est plutôt un roman choral parce que les personnages se croisent. Si on peut appeler « roman » un récit sans intrigue… Ce sont davantage des portraits de couples, décrits à travers une situation, un échange, à un instant T.
Le style est particulier, narration et dialogues sont sur le même plan et j'ai parfois eu du mal à suivre qui disait quoi. L'atmosphère d'ensemble est très morose. Dans ces saynètes, il est question de la comédie des couples restant ensemble par lâcheté. C'est le cas d'Odile et Roger qui mènent la vie désolante de mariés ne se supportant plus. Lui menace tout le temps de partir mais n'agit jamais.
A l'opposé, les Hutner renvoient l'image d'un « couple confit dans un bien-être asphyxiant ». Ce que leurs amis ne savent pas, c'est que cette « image d'harmonie » cache un lourd secret.
Quant à madame Compain, c'est une femme libre… mais terriblement seule.
Tout le livre se déroule ainsi entre « les avanies de la vie conjugale », les petits arrangements et les concessions. Les relations décrites sont pour la plupart désabusées, décevantes, compliquées (« Les couples me dégoûtent. Leur hypocrisie. Leur suffisance. »). Ne pensez pas que ça se passera mieux la prochaine fois, avec le ou la suivant·e car « nous vivons dans l'illusion de la répétition ».
Guère enthousiasmant, l'amour vu par Yasmina Reza ! J'ai nettement préféré ses deux pièces de théâtre « Le dieu du carnage » et « Art ».
Le style est particulier, narration et dialogues sont sur le même plan et j'ai parfois eu du mal à suivre qui disait quoi. L'atmosphère d'ensemble est très morose. Dans ces saynètes, il est question de la comédie des couples restant ensemble par lâcheté. C'est le cas d'Odile et Roger qui mènent la vie désolante de mariés ne se supportant plus. Lui menace tout le temps de partir mais n'agit jamais.
A l'opposé, les Hutner renvoient l'image d'un « couple confit dans un bien-être asphyxiant ». Ce que leurs amis ne savent pas, c'est que cette « image d'harmonie » cache un lourd secret.
Quant à madame Compain, c'est une femme libre… mais terriblement seule.
Tout le livre se déroule ainsi entre « les avanies de la vie conjugale », les petits arrangements et les concessions. Les relations décrites sont pour la plupart désabusées, décevantes, compliquées (« Les couples me dégoûtent. Leur hypocrisie. Leur suffisance. »). Ne pensez pas que ça se passera mieux la prochaine fois, avec le ou la suivant·e car « nous vivons dans l'illusion de la répétition ».
Guère enthousiasmant, l'amour vu par Yasmina Reza ! J'ai nettement préféré ses deux pièces de théâtre « Le dieu du carnage » et « Art ».
