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3,44

sur 52 notes
Les romans qui ont pour personnages principaux des amérindiens canadiens ne sont pas si nombreux. Autant profiter de celui-ci d'autant qu'il est écrit par un écrivain autochtone de la tribu Wasaugsing.
L'auteur nous fait donc découvrir cette tribu du Nord du Canada en plein hiver. Et l'hiver là-bas ce n'est pas 5mm de neige pendant quelques jours mais des chutes de neige ininterrompues pendant plusieurs semaines. Il faut donc être armé pour supporter un tel climat et de telles températures. Evan Whitesky le sait bien et comme les anciens il n'ignore pas qu'il faut préparer l'arrivée de l'hiver en faisant le plein de gibiers et de provisions. Car Evan est un chasseur, un chasseur qui sait remercier sa proie comme le veut la coutume du peuple anichinabéen. Mais ce n'est pas malheureusement le cas de toute sa famille ni de toute la tribu qui comptent sur les subsides proposés par la tribu ou par le seul supermarché local.
À ces conditions extrêmes va s'ajouter un nouveau défi pour la tribu : survivre sans électricité et sans communication avec l'extérieur, situation inexplicable pour cette panne généralisée mais pourtant bien réelle. Même si les groupes électrogènes pourront prendre le relais quelques semaines, arriveront-ils à passer l'hiver d'autant que des étrangers venant de la ville risquent de venir déstabiliser le fragile équilibre de la tribu alors même que chaque jour les réserves de nourriture diminuent risquant d'entraîner de futurs embrasements au sein de la réserve.

J'ai dévoré ce roman en quelques heures, embarqué dès les premières pages par ce récit autant passionnant qu'instructif. Immersion totale dans cette tribu confronté à des challenges inédits tout en essayant de maintenir la cohésion de la tribu. Certains se raccrochant aux coutumes ancestrales et aux préceptes que leurs ancêtres leur ont inculqué pour survivre dans ces temps difficiles , d'autres manipulés par des éléments extérieurs comme incapables de s'adapter sans l'aide de la technologie , ont bien l'intention de profiter de l'aubaine pour tirer partie de cette opportunité à leur seul avantage quitte à semer la terreur grâce à un stock d'armes à portée de main.
Un scénario parfaitement construit et rythmé , fait progressivement monter la tension à l'extrême dans ce village coupé du monde, maintenant jusqu'au terme du récit cette atmosphère délétère comme l'attention du lecteur.

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À l'approche de l'hiver, une petite communauté anichinabée au nord du Canada s'organise pour le passer au chaud et avec suffisamment de vivres. Les membres les plus anciens de la tribu ont connu autrefois un autre mode de vie, plus traditionnel et sur d'autres terres, avant de se voir déplacés par les autorités. Ils transmettent aujourd'hui leurs savoirs à qui le désire, comme Evan et sa femme Nicole ; mais ce n'est pas le cas de tous, certains appréciant avec intérêt les avantages d'une vie plus moderne.
Lorsqu'une panne d'électricité survient, la petite société s'organise pour gérer cette petite crise passagère. Mais lorsque toutes les communications se trouvent les unes après les autres coupées, que l'approvisionnement alimentaire provenant du sud n'arrive pas, la panique commence à monter. L'irruption d'un groupe d'étrangers, fuyant une société au bord du chaos pour chercher asile, finit de distordre les liens de la tribu en proie aux doutes et à la peur.
Comment la communauté va t-elle réagir face à ce nouveau fléau ?

Friande de roman-fiction dystopique et post-apocalyptique, j'ai eu grand plaisir à découvrir Waubgeshig Rice et son roman. Un grand merci à Babelio qui me l'a fait découvrir dans le cadre de son opération Masse critique et aux Éditions Les Arènes qui ont publié La lune de l'âpre neige dans leur collection Equinox.
Ce roman plutôt sombre nous fait découvrir avant tout un mode de vie, la culture d'une communauté autochtone axée sur des valeurs d'entraide et traditionnelles, en lien étroit avec la terre et la nature, mais se reposant de plus en plus avec le temps sur les nouvelles infrastructures mises en place, comme électricité fournie par le barrage ou l'accès à Internet. le bouleversement induit par "l'évènement de fin du monde" sur la tribu ramène ses membres à leurs fondamentaux et leurs capacités résilientes, non pas en mode survivaliste mais bien en mode culturel.
L'histoire bien rythmée se développe avec efficacité et laisse monter la tension jusqu'au final. Cette dernière reste avant tout psychologique et, même si certains passage sont durs, l'auteur privilégie la suggestion à la description, et cela fonctionne parfaitement !
Une suite à envisager à cet ouvrage peut-être ? Waubgeshig Rice y réfléchit et sûr, je suis l'affaire de près et la lirai avec enthousiasme !

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« - Ils disent que c'est la fin du monde. L'électricité est coupée et y a plus d'essence et personne n'est venu du Sud. Ils disent que la nourriture s'épuise et qu'on est en danger. Il y a un mot qu'ils utilisent aussi : ah… poc… ah…
- Apocalypse?
- Oui, apocalypse! Quel mot niaiseux. Je peux te dire qu'il y a pas de mot comme ça en ojibwé. Eh bien, j'ai jamais entendu un mot comme ça, pas de mes aînés, en tout cas. »
La vieille tante Aileen, la plus âgée de la communauté Anishinaabe, tance son neveu Evan Whitesky sur le vocabulaire employé pour décrire la catastrophe annoncée d'une panne généralisée d'électricité qui touche le territoire ontarien. le Sud urbanisé contre le Nord rural, la civilisation blanche contre le mode de vie amérindien. Neige des lunes brisées, une expression qualifiant la neige du mois de février en langue anishinaabemowin, raconte ce choc des cultures opposant deux nations dans la perte d'un confort acquis depuis plusieurs générations. Et au sein même de la communauté autochtone, plutôt bien préparée habituellement à ce type d'événement, nombre de conflits finissent par éclater à mesure que la crise perdure et que l'arrivée d'un groupe de fuyards venus du Sud chamboule l'équilibre social maintenu avec peine par le Conseil de bande.
Une dystopie que l'on pourrait voir se produire dans un futur pas si éloigné et qui amène son lot de réflexions sur l'entraide humanitaire et notre civilisation fragilisée par la haute technologie. Drôle de coïncidence, car elle précède le roman Une machine comme moi de Ian McEwan que je lis présentement, venant hanter ma lecture, comme un rappel entre romanciers contemporains.
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Un roman post-apocalyptique dans une réserve indienne du Nord Canadien, voilà qui est alléchant.
En automne, les Anichinabés qui ont conservé quelques coutumes de la tribu, chassent pour faire des provisions pour l'hiver. Evan est de ceux-là. Il prend soin de sa petite famille et prévoit aussi de partager sa chasse avec d'autres membres du village. Quand les ampoules électriques s'éteignent, tous grimacent mais c'est tellement courant que chacun continue de vaquer à ses occupations. Non seulement l'électricité ne revient pas mais tous les moyens de communication sont coupés. Plus de téléphone, plus d'internet ! Comme la situation perdure, il faut remettre les vieux générateurs en route et faire face aux inquiétudes de la population. le supermarché est pris d'assaut et bientôt dévalisé. La sagesse des anciens ne semble plus avoir d'effets. Quelques "jeunes" dont Evan essaient d'apaiser les tensions et d'organiser la vie au mieux. La venue d'étrangers enveniment les relations de tous. D'autant que l'on ne sait pas bien ce qu'ils veulent. Pas d'espoir de retrouver une vie normale puisque la ville la plus proche semble en plein chaos.
J'attendais des façons de réagir différentes de nombreux autres romans post-apocalyptiques du fait de la difficulté première de vivre dans cette réserve. Je pensais que la communauté habituée aux conditions de vie difficiles serait plus soudée. L'occasion était belle de mettre en avant la civilisation anichinabée. Je suis restée sur ma faim. le roman ne se distingue pas vraiment de tout ce qui a été écrit jusqu'à présent.
Dommage, une opportunité ratée.
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💖 Coup de coeur 💖

Dans une réserve au nord du Canada, le peuple des Anichinabés vit paisiblement au rythme des saisons. Proches de la nature dans laquelle ils prélèvent au maximum de quoi assurer leur subsistance, ils ont aussi à coeur de la respecter et de la préserver. Quasiment coupés du monde extérieur, ils ont tout de même l'électricité, une connexion Internet et un petit supermarché qui leur assurent un minimum de nourriture.
L'hiver arrive à grand pas et lorsqu'une panne d'électricité survient, tout leur équilibre va être bouleversé.
Le temps de l'économie et des restrictions arrive car il faut tenir jusqu'au printemps.
Mais quand ils apprennent que le monde extérieur semble avoir sombré dans le chaos, les esprits s'échauffent et chacun va devoir prendre sur lui pour ne pas céder à la panique ou à pire!
L'arrivée d'étrangers qui demandent l'asile ne va rien arranger.

Coup de coeur pour ce polar d'ambiance! On sent que tout ne tient qu'à un fil et que tout peut donc basculer dans le chaos d'un moment à l'autre. Les personnages sont travaillés, on est immergé dans la vie de ce peuple et on vit les choses avec eux. La tension est palpable et il difficile de lâcher le livre!
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Waubgeshig Rice, né en 1979, est un auteur anishinaabe originaire de la réserve de Wasauksing, aux abords de la Baie Georgienne au Canada. A 17 ans il quitte sa communauté du nord de l'Ontario afin de prendre part à un échange étudiant au nord de l'Allemagne. Il écrira alors pour des journaux canadiens sur son expérience en tant qu'Anishinaabe dans un pays européen. Aujourd'hui, son oeuvre reste largement construite à partir de ses expériences en tant qu'Autochtone ici et ailleurs, mais aussi d'éléments d'histoires racontées par les aînés de sa communauté. Diplômé en journalisme il a travaillé pour différents médias canadiens avant de devenir vidéo journaliste pour CBC News à Ottawa. La Lune de l'âpre neige vient de paraître.
Au nord du Canada, dans une petite réserve indienne anishinaabe, on chasse et on stocke des vivres à l'approche de l'hiver. Une panne d'électricité générale survient, suivie d'autres pannes rendant impossible tous les moyens de communication avec l'extérieur et la diminution des stocks de nourriture fait monter la tension. L'inquiétude s'installe. le conseil de la tribu tente de gérer la situation. Des clans se forment. Puis des étrangers viennent chercher refuge dans la réserve : le monde semble avoir sombré dans le chaos. Les mois passent, les conditions climatiques se durcissent, les premiers décès adviennent. L'affolement gagne du terrain. Les habitants comprennent que la plus grande menace ne vient pas du dehors mais de la communauté elle-même.
Ce résumé de l'éditeur est comme la bande annonce de nombreux films, un montage serré mettant en avant les points forts du machin, sauf que le film visionné, vous constatez que ces points sont tellement noyés dans un vide consternant qu'ils en sont devenus quasi invisibles.
Et c'est vraiment regrettable car il y avait matière à pondre un bon roman ; le pitch de départ est excellent, tout ce qui fait notre monde moderne s'arrête : internet, téléphone, électricité etc., une société aux origines ancestrales sensée se retrouver face à cette épreuve aggravée par les conditions climatiques extrêmes auquel viendra s'ajouter un élément extérieur, un petit groupe d'étrangers venus se réfugier là pour fuir le chaos furieux de la grande ville et faire exploser la cohésion fragile de nos autochtones ? Sympa, non ?
Hélas, Rice ne fait qu'aligner des banalités les unes derrière les autres. Comble, même les traditions anishinaabe sont escamotées ! Aucun sentiment, aucune émotion, les faits qui pouvaient donner des scènes grandioses sont réduits à des ellipses au point que parfois j'ai pensé avoir sauté des lignes ou des pages. Un vide abyssal désolant. Un roman qui ressemble à un plat sans saveur et que vous devez manger froid !
Pour conclure moins méchamment, un gentil bouquin pour les gentils lecteurs peu friands de sensations fortes…
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Un court roman post-apocalyptique, ethno-thriller qui nous plonge dans une réserve du grand nord canadien (Ontario), peuplée par une petite communauté anichinabée. À l'approche de l'hiver, une petite communauté de natif survit loin des villes dans un entre soi qui pourrait se révéler salvateur. Lorsque l'électricité reste coupée, la population s'enfonce peu à peu dans la peur du lendemain. le spectre de la famine s'impose alors que les réserves alimentaires diminuent, la panique n'est pas loin. Un visiteur isolé arrive Justin Scott et demande « asile », sera-t-il une menace ou une aide ? le reste du monde sombre dans le chaos, il fallait bien s'attendre à ce que quelques-uns tentent leur chance auprès des anichinabées dont les méthodes de survie ont fait leurs preuves.
Le conseil des sages a bien du mal à tenir les rênes alors que les premiers morts apparaissent. Il est des héros ordinaires, c'est comme cela qu'on peut définir Evan Whitesky, avec quelques amis , il va tenter un retour vers leurs traditions ancestrales pour sortir du chaos. C'est en découvrant les traditions et le culte des anciens que l'on comprend mieux la parole des sages dont fait partie Tante Aileen, la doyenne de la communauté et qui est à elle seule la gardienne des traditions.
On découvre ainsi une belle galerie de personnages qui gravite autour de la famille d'Evan. Assez peu d'action pour ce conte où se mêlent le désespoir et la résilience dans une allégorie qui emporte le lecteur dans ses derniers retranchements. On aurait pu imaginer un peu plus de développement sur les motivations des uns et des autres, cela méritait d'être plus creusé.
J'ai aimé le parti pris de la découverte de la culture et des coutumes de ce peuple des Premières Nations. L'auteur prend son temps pour nous faire sentir le côté subtil de la spiritualité et de leur connexion à la terre mère, juste parfait. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Ce roman sortant clairement de mes habitudes de lecture, j'avoue avoir eu quelques difficultés à me plonger dedans, d'autant plus que l'histoire débute par la mise à mort d'un animal et son dépeçage. Pour moi qui suis végétarienne, particulièrement sensible à la cause animale, toute scène impliquant la mise à mort d'un animal m'est difficilement supportable, même s'il y a un contexte particulier.

Une fois les premières pages passées, j'ai néanmoins fini par rentrer doucement dans l'histoire et son atmosphère particulière. Si elle est dépaysante au départ, elle finit par devenir carrément oppressante et malsaine. Sur ce point là, le roman est réussi. L'auteur nous livre un huis-clos hivernal convaincant. Mais j'ai trouvé qu'il manquait tout de même quelque chose à l'intrigue et aux personnages. On reste trop en surface, la situation et ses revirements ne sont pas forcément crédibles.
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🎀 COUP DE COEUR 💛
📚 SERVICE PRESSE 💭 Merci à Margaux de @livredepoche pour l'envoi de ce roman tout simplement glaçant !

J'ai totalement été happée par ce huis clos angoissant au coeur de la réserve des Anichinabés, Nation amérindienne du Canada. le lecteur découvre les infrastructures, sommes toutes vétustes, dans lesquelles vivent les autochtones depuis plusieurs années, mais dont leur quotidien s'est amélioré suite au raccordement à la centrale hydroélectrique qui leur a permis de remplacer leur générateur à essence, et de vivre dans des conditions plus modernes et enfin accéder aux nouvelles technologies.

L'intrigue débute par l'absence totale de réseau téléphonique qui ne semble pas particulièrement inquiéter les habitants. Bien vite suivi, par une coupure de réseau internet et d'électricité, qui les plonge rapidement dans une angoisse prenante, n'ayant plus de contact avec le monde extérieur.
Et pour ne rien arranger, un froid glacial suivi de tempêtes de neige, les oblige à rester chez eux, ne pouvant plus se déplacer en extérieur de la réserve.

Dès lors, les membres du conseil de la tribu s'organisent afin de veiller à ce que chaque habitant ne manque de rien, se préparant à passer un hiver rude. Mais c'était sans compter l'arrivée fortuite d'étrangers au sein du village, qui va tout remettre en question.

L'ambiance est pesante tout au long de cette lecture constituée de deux parties. On nous présente les différents personnages de la réserve, leur mode de vie et habitudes, et le lecteur bascule rapidement dans cette situation post-apocalyptique. J'ai beaucoup apprécié la présence régulière du dialecte anichinabé, ainsi que leur coutume et pratiques.

Nous sommes vraiment au coeur d'un thriller d'angoisse, dont la pression monte par à-coup. La paranoïa et la suspicion s'installent petit à petit, les rôles s'inversent, et un retour aux sources devient inévitable. La panique se faisant de plus en plus pressante et les esprits s'échauffant vite dans cette ambiance polaire.

« Nous ne surmonterons ce désastre que par l'union. »

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je ne suis pas une grande lectrice de romans d'anticipation, mais j'ai toujours eu un petit faible pour les romans post-apocalyptiques. Celui-ci, écrit par un auteur d'origine amérindienne promettait d'être différent, alors je me suis facilement laissée tenter.
Dommage qu'il ne tienne pas ses promesses. Il se passe bien au Nord du Canada, dans une réserve Anichinabée, dont les membres, qui cherchent un équilibre entre modernité et tradition avec plus ou moins de succès, voient peu à peu les systèmes électriques et téléphoniques tomber en panne, et se retrouvent coupés du monde à l'orée de l'hiver. Ils mettent à peu prêt cent pages (sur les 300 que compte le bouquin) pour réaliser qu'une catastrophe a eu lieu et qu'ils ne peuvent compter que sur leurs propres ressources. Tout cela pourrait être intéressant, voir comment ce groupe humain, avec des caractéristiques que l'on ne voit guère explorées dans les romans de ce genre, va réagir, mais finalement, le récit n'est pas si original que cela et n'explore pas de façon assez franche les prémices qu'il s'est lui-même imposés.
Pire, l'auteur évite les moments cruciaux en faisant des bons dans le temps, bien commodes pour ne pas avoir à décrire ce qui se joue dans ces points de bascule, mais il n'évite pas les poncifs. Dans le style d'abord, avec quelques tics de langage, le plus flagrant étant que tous les personnages sont habillés d'un sweat à capuche (le T-shirt avec logo finit par disparaître au bout de 100 pages, quand les températures commencent à vraiment descendre, mais le sweat à capuche est un incontournable en toute saison). Dans les ressorts dramatiques aussi, avec le méchant venu de l'extérieur (c'est tellement plus commode), et puis un méchant qui est vraiment méchant, on ne fait pas les choses à moitié… Et puis je ne relèverai pas ici toutes les incohérences dans l'histoire elle-même.
Je suis donc déçue de cette lecture, je me suis empressée de finir ce livre pour pouvoir passer à autre chose, sans pouvoir me départir du sentiment qu'il avait manqué d'un bon éditeur pour pouvoir donner corps à l'idée de départ, qui était intéressante, mais qui est ici très mal exploitée (mais vêtue d'un sweat à capuche, ne l'oublions pas).

Merci aux éditions Les Arènes de m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio.
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