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Critique de florencem


Après ma déception avec le Violon, je me suis relancée dans les Chroniques des vampires avec l'espoir de retrouver les récits d'Anne Rice que j'apprécie... mal m'en a pris... Je venais à peine de commencer le roman que plusieurs amis me disent que c'est à cause de Memnoch qu'ils ont arrêté de lire les Chroniques. Je n'en étais qu'au deuxième chapitre alors je me suis laissée le temps de la réflexion. Certains romans ont du mal à se mettre en action après tout, et il faut parfois attendre plusieurs chapitres avant de pouvoir entrer dans l'histoire...

Mais non, rien n'y a fait... Je l'ai fini mais avec grande peine et les derniers chapitres, je les ai même lu en diagonale. Chose que je n'aime pas du tout faire mais là, ce n'était plus possible. Soporifique à souhait. Je m'endormais passé deux trois pages (une première pour moi) ce qui ne facilitait pas mon avancée. Parce que je suis désolée mais que vient faire ce tome dans les Chroniques des vampires ? Je me pose encore la question. A la rigueur, Anne Rice aurait dû en faire un one shot totalement à part, sans les vampires que l'on connait. Mais il est certain que la "présence" de Lestat a dû aider à la vente de ce roman... Oui, je suis déçue, peut-être même un peu rude dans ma critique, mais j'aime beaucoup les romans d'Anne Rice, et en particulier ses chroniques vampiriques. du coup, je ne sais pas... c'est une sorte de désillusion. Et pourtant, je vais poursuivre l'aventure ! Je garde espoir.

Je ne suis pas fan de religion dans la littérature, quelles qu'elles soient. Mais en lisant le résumé, je me suis dit pourquoi pas. Lestat fasse à Memnoch pouvait être très intéressant. le problème étant que 95% du roman nous raconte comment Dieu a créé le monde et comment Memnoch a vécu cela... Lestat, les vampires aux oubliettes ! Alors oui, il n'y a pas d'endoctrinement dans le récit de l'auteur, mais bon quoi, c'est pas vraiment le sujet de la saga, ou alors Anne Rice aurait pu en parler mais pas autant en longueur.

Le discours de Memnoch est pourtant intéressant à de nombreux égards. Son point de vue, ses idées, sa vision de tout cela portent à réflexion. J'ai aussi aimé le fait qu'on se rende compte que c'est un manipulateur né, que toute l'histoire est menée de telle sorte qu'on ne voit pas réellement son plan. Il parvient à ses fins sans qu'on s'en doute, et c'est plutôt malicieux comme tournure, tout à fait à son image. Cependant, Anne Rice ne nous le présente pas comme un être malsain, horrible, aimant la souffrance d'autrui. C'est plutôt tout le contraire. Et j'ai apprécié la façon dont l'auteur nous le montre. C'est même une vision "plausible".

Parlons maintenant un peu de Lestat... Je sais que mes lectures des derniers tomes remontent à un petit moment, mais... depuis quand Lestat est un poltron doublé d'une chochotte de première ? Alors peut-être que c'était le cas avant mais là ! Il m'a profondément énervée... Bon d'accord, il traite avec le diable, mais bon quand même quoi ! Les fuites incessantes, les cris, les pleurs... Envolée la superbe. Où est le flamboyant, arrogant et superbe Lestat ?

Dora, n'en parlons même pas... Autant au début du roman, j'ai apprécié le personnage, autant à la fin, l'hystérie religieuse... C'est assez violent. Et puis, je l'avoue certains événements qui se passent entre Lestat et Dora m'ont un peu gênée (et pourtant j'ai lu les chroniques des sorcières qui sont glauques à souhait).

J'espère sincèrement que les tomes suivants seront des bonnes surprises car je trouverai dommage d'abandonner une telle saga...
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