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Critique de Monrevedete
Au fin fond de Troublesome, dans un contexte difficile, Cussy livre des romans avec sa mule. Chaque jour, elle effectue des kilomètres pour retrouver ces gens qui font partie de sa vie. Cette bibliothèque ambulante, c'est tout pour elle. Et ça lui permet d'oublier, même un peu, les préjugés dont elle fait l'objet...
J'adore les livres qui parlent de livres. Courageuse et déterminée, Cussy ne demande qu'à les livrer aux plus démunis pour partager des bouts d'histoire et semer la culture. J'ai trouvé ça beau cette vocation ayant pour but de transmettre le savoir aux personnes qui n'y ont pas accès. Un joli métier qui l'aide à surmonter les railleries au quotidien. Elle refuse les injustices alors qu'elle-même en subit chaque jour, et lutte contre ça.
Parce que Cussy est une peau bleue, et se retrouve souvent moquée à cause de sa couleur de peau si singulière. Je n'avais jamais entendu parler de cette aspérité et ça m'a donné envie de faire des recherches pour en savoir plus. On parle souvent de ségrégation concernant les personnes noires, Cussy subit le même harcèlement... Certaines scènes m'ont révoltée, par leur violence, leur cruauté et leur injustice, mais j'ai admiré le courage de Cussy qui subit tout, presque sans rien dire.
En la suivant sur les routes, on rencontre de nombreux personnages secondaires complexes, attachants pour certains, agaçants pour d'autres. Il y a parfois quelques longueurs, notamment au début, puisque son trajet est plus ou moins le même au fil des pages, rencontrant les mêmes personnes dans le même but. Mais ça n'empêche que j'ai aimé arpenter les chemins en compagnie de Cussy et de sa mule, les voir évoluer toutes les deux envers et contre tout. J'ai aimé leur relation, pleine de dévotion. Elles se protègent l'une, l'autre et c'est beau.
Une belle histoire humaine abordant la singularité face aux injustices et le pouvoir qu'ont les livres de panser certaines cruautés.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
J'adore les livres qui parlent de livres. Courageuse et déterminée, Cussy ne demande qu'à les livrer aux plus démunis pour partager des bouts d'histoire et semer la culture. J'ai trouvé ça beau cette vocation ayant pour but de transmettre le savoir aux personnes qui n'y ont pas accès. Un joli métier qui l'aide à surmonter les railleries au quotidien. Elle refuse les injustices alors qu'elle-même en subit chaque jour, et lutte contre ça.
Parce que Cussy est une peau bleue, et se retrouve souvent moquée à cause de sa couleur de peau si singulière. Je n'avais jamais entendu parler de cette aspérité et ça m'a donné envie de faire des recherches pour en savoir plus. On parle souvent de ségrégation concernant les personnes noires, Cussy subit le même harcèlement... Certaines scènes m'ont révoltée, par leur violence, leur cruauté et leur injustice, mais j'ai admiré le courage de Cussy qui subit tout, presque sans rien dire.
En la suivant sur les routes, on rencontre de nombreux personnages secondaires complexes, attachants pour certains, agaçants pour d'autres. Il y a parfois quelques longueurs, notamment au début, puisque son trajet est plus ou moins le même au fil des pages, rencontrant les mêmes personnes dans le même but. Mais ça n'empêche que j'ai aimé arpenter les chemins en compagnie de Cussy et de sa mule, les voir évoluer toutes les deux envers et contre tout. J'ai aimé leur relation, pleine de dévotion. Elles se protègent l'une, l'autre et c'est beau.
Une belle histoire humaine abordant la singularité face aux injustices et le pouvoir qu'ont les livres de panser certaines cruautés.
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