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Citations sur La Bibliothèque ambulante des Appalaches (10)

Ceux qui ne savent pas voir au-delà de la couleur de la peau ont eux une différence qui n'en finit pas de brûler. p 308

- Papa était votre sacrifice de mineur, votre mule, dis-je sans quitter le shérif des Yeux. Et mon courageux père et beaucoup de courageux Peau-Bleue ont fait des sacrifices pour que vous et votre espèce n'aient pas à en faire. (Je me tournai vers la foule.) Pour que vous et vos familles blanches vivent en sécurité, pour que vous ayez la protection, la vie que nous n'avons jamais eue, la vie qui, pour vous, va de soi. p 410
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- Docteur, qu'est-ce que vous faites là ?
Oh, vous avez failli me faire perdre toute ma couleur.
Je posai la main sur ma poitrine , puis je ris nerveusement. Le docteur sourit et brandit sa trousse.
- C'est exactement mon but. Rentrons vite.J'ai quelque chose à te montrer.....
Ça n'a pas été simple, mais j'ai découvert ta maladie.
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[ Mon père ] ne lisait plus guère, à part de temps à autre un article dans le journal ou dans un magazine, en commentant toujours : "Ces bouquins, ça me vole ma vie. Il y a des façons plus importantes de passer son temps."
J'étais contente que ce nouveau client aime autant les livres, surprise qu'il lise et qu'il s'intéresse aux romans. Dans cette région, la plupart des hommes ne demandaient que des catalogues ou des magazines de mécanique.
(p. 70-71)
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Une femme violentée serait maudite, persécutée et chassée de son emploi comme Gracie Banks, la receveuse de la poste, lorsqu'elle avait porté plainte pour viol, l'an dernier. Justice était rarement rendue, et uniquement si la famille de la victime se chargeait d'infliger un châtiment en dehors du cadre légal.
(p. 171)
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[ l'institutrice à la bibliothécaire, 1936 ]
- Si seulement nous pouvions obtenir davantage de programmes d'aide. Si seulement ils pouvaient nous envoyer un morceau de fromage avec chaque livre, ou une miche de pain.
Elle pencha la tête comme si elle adressait ce discours à Dieu. Moi aussi, je formulais les mêmes voeux. Leur désir de livres pourrait leur enseigner une vie meilleure, libérée de la faim, mais sans nourriture ils ne vivraient pas assez longtemps pour la trouver ou n'auraient jamais la force nécessaire.
(p. 218-219)
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[ Kentucky, 1936 ]
Les enfants des montagnes étaient plus maigres que ceux des livres d'images que je leur apportais, et ils avaient plus d'une fois commenté ce fait, s'interrogeant sur ces villes de fiction où vivaient des personnages ayant accès à toute l'alimentation imaginable.
(p. 116)
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Papa avait dit :
- Elle ne t'apportera que des ennuis. Vends-la ! Elle ne vaut pas trois pets de lapin ; ....
J'avais protesté bruyamment. Quand une mine restait fermée la nuit, il fallait procéder à un " sacrifice de mineur ".
On envoyait les mules à l'aube, avant d'ouvrir le puits, de peur du gaz accumulé pendant le temps de fermeture. Les hommes attachaient à la bête une chandelle allumée ou une lampe à acétylène et l'envoyaient seule. S'ils n'entendaient pas d'explosion, s'ils ne voyaient pas de mule en feu surgir de la mine , alors ils savaient qu'ils pouvaient reprendre le travail.
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Eh bien, ces tissus-là sont comme les gens. Il n'y a pas grande différence. Certains sont plus soignés que d'autres, certains sont plus raides, certains sont plus doux. Il y en a des colorés et des ternes, des vilains et des jolis, des vieux et des neufs. Mais à la fin, on n'est tous que des carrés découpés dans Sa toile. Du tissu, pas davantage.
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Avant que j’aie pu lui rendre le chiffon, elle chercha ma main à tâtons, s’en empara et dit tout bas, de sa voix vieillie : — Tu as vu tous mes carrés de toile, mon enfant ? — Vous en avez beaucoup. — Eh bien, ces tissus-là sont comme les gens. Il n’y a pas grande différence. Certains sont plus soignés que d’autres, certains sont plus raides, certains sont plus doux. Il y en a des colorés et des ternes, des vilains et des jolis, des vieux et des neufs. Mais à la fin, on n’est tous que des carrés découpés dans Sa toile. Du tissu, pas davantage.
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J’aimais l’effet que les livres avaient sur leur jeune esprit. Papa se trompait : ils avaient besoin de livres plus que de tout ce que cet endroit avait à offrir. Ils avaient soif de connaissance, ils voulaient apprendre comment quitter cette terre inhospitalière pour en rejoindre une meilleure, plus accueillante.
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