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Critique de Yvan_T
Avec ce diptyque, Philippe Richelle, le scénariste d' "Amours fragiles", immerge à nouveau le lecteur dans la période de l'occupation. C'est sous la forme d'un récit choral que les auteurs de "Secrets Bancaires" invitent à suivre le quotidien et surtout les choix de plusieurs parisiens. En décrivant les différentes relations possibles entre occupants et occupés, des rapports amicaux entre jeunes françaises et soldats allemands aux transactions commerciales qui font proliférer un marché noir de plus en plus fleurissant, le scénariste brosse un portrait sociale et économique assez fidèle de l'époque. Avec la stigmatisation des Juifs et la montée d'un antisémitisme latent, cette coopération opportuniste ou plus malheureuse avec l'ennemi va cependant connaître une conclusion tristement célèbre, à savoir la rafle du Vel d'Hiv.
Malheureusement, malgré la restitution intéressante et réaliste du cadre historique, le temps partagé avec les différents protagonistes est souvent trop court pour pouvoir s'accrocher à leur vie, à leurs dilemmes et à leurs émotions. Un manque d'empathie qui empêche de partager pleinement leurs sentiments et de saisir toute l'horreur de l'Occupation. le style réaliste et assez classique de Pierre Wachs, mis en valeur par la colorisation maîtrisée de son épouse Domnok, contribue à restituer l'ambiance de la capitale française au début des années 40, sans pour autant réussir à dégager l'atmosphère dramatique que requièrent les événements tragiques qui se profilent. Nous sommes quand même à l'aube de la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale !
La première partie de ce récit qui plante le décor d'une page sombre de notre l'Histoire est didactique et classique, mais ne parvient cependant pas à accrocher le lecteur comme elle devrait.
Malheureusement, malgré la restitution intéressante et réaliste du cadre historique, le temps partagé avec les différents protagonistes est souvent trop court pour pouvoir s'accrocher à leur vie, à leurs dilemmes et à leurs émotions. Un manque d'empathie qui empêche de partager pleinement leurs sentiments et de saisir toute l'horreur de l'Occupation. le style réaliste et assez classique de Pierre Wachs, mis en valeur par la colorisation maîtrisée de son épouse Domnok, contribue à restituer l'ambiance de la capitale française au début des années 40, sans pour autant réussir à dégager l'atmosphère dramatique que requièrent les événements tragiques qui se profilent. Nous sommes quand même à l'aube de la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale !
La première partie de ce récit qui plante le décor d'une page sombre de notre l'Histoire est didactique et classique, mais ne parvient cependant pas à accrocher le lecteur comme elle devrait.
