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Critique de Sharon


Ce livre est le second tome du garçon qui voulait devenir un être humain, et qui y est parvenu, puisqu'il a été accepté par les inuits.

Cette seconde partie inverse les données du premier livre, puisque ce sont Narua et Apuluk, les deux enfants inuits, qui découvrent le mode de vie des islandais, grâce à la ferme de Thorstein. Celui-ci a survécu au naufrage, ainsi que ses hommes, il est marié, est le père de Frida, muette depuis sa naissance et possède une ferme prospère. Il n'est plus question de vengeance pour Leiv, il est devenu suffisamment mûr pour passer outre le code de l'honneur islandais.
Dans ce second volume, qui nous montre aussi la vie quotidienne à la ferme, il est d'abord question de religion. Si Rollo, moine zélé envoyé en mission par son évêque, essaie de convertir Narua et Apuluk, il essuie un semi-échec. Chacun gardera ses croyances, sans que l'une soit jugée supérieure à l'autre. Il est aussi (et surtout) question d'ouverture aux autres : les inuits reconnaissent leurs erreurs passées.
Narua s'émerveille devant l'art du tissage, Apuluk veut apprendre la ferronerie. Ne vous attendez cependant pas à de pesantes explications, comme j'en trouve dans la littérature de jeunesse française. Jorn Riel est un formidable conteur, qui préfère parler de tolérance, d'altruisme et de courage plutôt que d'écrire une reconstituion historique. Il existe des ouvrages pour le faire. Il n'hésite pas à montrer la face sombre de l'être humain. Rane et Grimur, deux frères islandais, ne sont pas des méchants de conte de fées. Ce sont des tueurs sanguinaires (fiers de l'être) capables de toutes les monstruosités et de toutes les lâchetés. Ils ont tout de même une qualité : ils révèlent des qualités que Leiv ne connaissait pas encore chez les inuits.Groeanland ou Islande ? Quel sera le destin des trois adolescents ?
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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