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Critique de Accalia


Je remercie les Editions Buchet Chastel et Babelio pour l'envoi de ce livre. C'est avant tout le résumé qui m'a donné envie de lire ce roman. de plus, en voyant que la maison d'édition était Buchet Chastel, j'ai été encore plus confortée dans mon idée de le lire (j'aime bien le catalogue de cette maison d'édition).

Ce fut une belle découverte, une lecture agréable, sans le moindre doute et je suis ravie d'avoir pu découvrir ce roman (sans Babelio, je pense que je serais passé à côté!).

Ce roman va et vient entre le présent et les souvenirs que June a avec son parrain ou sa famille. le style de l'auteure est agréable à lire, rien à dire de ce côté-là.
C'est un roman sur une famille et un roman d'apprentissage, sur la manière dont June passe du stade d'enfants au stade d'adolescent, en entrant de plein pied dans le monde compliqué et hypocrite des adultes.
Tout ce que j'aime en somme!

Pourtant, j'ai eu quelques difficultés à entrer dans le roman. Je pense que c'est à cause du personnage principal, June.
J'avais un peu envie de lui mettre des claques à cette jeune fille, tellement elle m'agaçait au début! Après, j'oublie facilement qu'elle n'a que 13 ans, qu'on est très centré sur soi-même à cet âge-là et qu'on est très certainement un peu (beaucoup) stupide, à s'inventer plein d'histoire en couleurs.

Cela m'a d'ailleurs fait penser à une phrase de Joyce Maynard dans son roman L'Homme de la montagne » : Les filles de treize ans vivent dans deux mondes séparés. Citoyennes de ces deux mondes aussi différents l'un de l'autre que, par exemple, la Croatie et la Papouasie Nouvelle-Guinée, Mercure et Saturne, elles circulent entre eux avec autant de facilité qu'entre les deux rives du Golden Gate Bridge, quand ce n'est pas l'heure de pointe, ou entre North Beach et la Cité de la Splendeur matinale.

Je l'ai donc trouvé assez pleurnicharde, imbue d'elle-même et aveugle à ce qui l'entoure. Voilà, ça c'est dit!

C'est vers le milieu du roman que j'ai vraiment réussi à rentrer dedans et à apprécier ma lecture, au point que cela est devenue une lecture agréable et j'ai dévoré les 200 dernières pages en m'empêchant de regarder en avance!

J'ai beaucoup aimé le thème principal du roman.

Je crois bien que c'est d'ailleurs la première fois que je lis un livre traitant du sida, particulièrement le tout début de la médiatisation de cette maladie.
En 1980, on commençait à peine à en entendre parler, on pensait que cela touchait surtout les homosexuels, on ne savait pas comment cela attrapait, comment s'en protéger et c'était une maladie mortelle qu'on ne pouvait pas ralentir. Une maladie de la honte, puisque cela incluait le fait que le malade était forcément homosexuel ou drogué.

C'était donc passionnant d'être transporté à cette époque.

[Attention, je dévoile certains éléments de la suite]


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Je remercie encore une fois les éditions Buchet Chastel et Babelio pour l'envoi de ce livre. Ce fut une lecture vraiment agréable, intéressante, avec un thème que j'ai rarement vu dans les romans. Un premier roman d'une auteure pleine de promesses!
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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