AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 18 notes
5
4 avis
4
7 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je voudrais déjà remercier Livraddict et les éditions Taifu comics (Yaoï), pour cette lecture. Je m'éloigne vraiment de ma zone de conforme au niveau manga. Et en même temps, ce n'est pas le premier que je lis. Mais cela reste toujours particulier de lire un Yaoï pour ma part. Et j'ai vraiment sauté sur l'occasion pour lui celui-ci, dont j'avais entendu parler. Il est vraiment magnifique, le côté romance garçon/garçon ne me gêne pas plus que cela surtout que l'histoire est assez riche et intense en émotion. Il faut dire que l'auteur mène très bien son histoire sur peu de pages, tout en parlant de harcèlement scolaire et le fait de se reconstruire après ça. C'est fait avec beaucoup de douceur et de fluidité. L'auteur nous apporte même une jolie conclusion. Mais ce que je retiens surtout que finalement les images ont eu beaucoup plus d'impact sur moi, je ne pense pas que j'aurais autant été touché que si cela avait été simplement écrit. Et c'est là que l'on se rend compte que le dessin joue beaucoup.


En conclusion, une belle découverte et je ne suis pas déçue. L'histoire est très courte, mais elle a eu un impact assez intense sur moi. le fait d'avoir des images et du texte, cela me paraît bien plus réaliste et fort pour faire passer le message que l'on veut. Et malgré ce drame, cela reste une histoire magnifique tout en douceur.
Lien : http://plaisirdelire69.blogs..
Commenter  J’apprécie          20
Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Taïfu Comics de m'avoir envoyé ce yaoi que j'ai eu la chance de lire. Ce n'est pas le premier partenariat que j'ai fait avec cette maison d'édition par le biais de Livraddict, car je n'ai jamais été déçue. Et c'est encore le cas, cette fois-ci, avec The first love melt in ultramarine.

J'ai trouvé que ce yaoi était très beau, bien qu'assez dur dans la thématique qu'il traite : le harcèlement scolaire. J'ai ressenti beaucoup d'empathie à l'égard de Yoshioka et le personnage de Kengo est lui aussi très attendrissant. La psychologie des personnages est travaillée et complexe. Même le harceleur, Andô, n'est pas simplement une personne mauvaise dans le fond. Ce qui est dommage, c'est que l'auteure ne dépeint pas trop le caractère d'Andô, ne développe pas assez son ressenti, ses émotions ou encore son point de vue, mais comme elle l'explique, c'est parfaitement intentionnel, puisqu'elle souhaitait avant tout se concentrer sur le couple Kengo/Yoshioka.

Le harcèlement scolaire est ici abordé avec beaucoup de dureté. La dénonciation est ainsi encore plus violente à mon sens. de plus, ce qui est assez remarquable, c'est que l'on ne verse pas, dans ce manga, dans la violence gratuite et ostentatoire. Tout est suggéré et c'est peut-être en cela que c'est d'autant plus fort et marquant pour le lecteur. J'ai également beaucoup aimé le fait que Yoshioka se soit réfugié dans la musique, ce qui lui a permis de rencontrer monsieur Tamada et, par la suite, Kengo.

La manière dont le sport et la musique se retrouvent est par ailleurs elle aussi très intéressante, puisque la musique fonctionne comme un défouloir pour Yoshioka. Si l'on pousse l'analogie un peu plus loin, on peut considérer que la rencontre entre les deux « blessés » était évidente : les deux jeunes hommes peuvent soigner les plaies de l'un comme de l'autre. D'un côté, celles de Kengo sont physiques, alors que celles de Yoshioka sont psychologiques.

Finalement, ces deux personnages, qui n'ont a priori rien en commun, qui ne partagent pas les mêmes hobbies, qui n'ont pas le même âge et qui ne sont pas intégrés de la même manière au sein de leur école, parviennent à se retrouver et à s'entraider. Kengo aide Yoshioka à surmonter son traumatisme et Yoshioka apporte à Kengo une plus grande ouverture d'esprit et lui redonne le moral suite à sa blessure à l'épaule. Pour ne rien gâcher, la fin est toute mignonne. C'est un grand plus que j'ai apprécié.
Lien : https://www.livraddict.com/b..
Commenter  J’apprécie          10
Tout d'abord un grand merci à Taifu Comics pour cette belle découverte. Je prends toujours un immense plaisir à découvrir leurs nouveautés et je suis rarement déçue. Ce manga ne fait pas exception à la règle, et ça a été un très beau moment de lecture pour moi.

La couverture est magnifique, ne trouvez-vous pas ? Elle transmet une ambiance très douce, très tendre, qui se retrouve bien dans le manga. le dessin y est vraiment très beau. Je n'ai pas bien compris le titre, par contre. Il est joli, hein ! C'est juste qu'il faut encore que je réfléchisse à sa signification par rapport au contenu du manga. C'est le côté « ultramarine » que je n'ai pas vraiment compris. Même si ça va bien avec le ciel très bleu de la couverture. ^^ Si je trouve une réponse à ma question, je vous la donnerai. ;-)

Les dessins sont assez particuliers, mais plaisants. Ils vont bien avec l'ambiance du manga. Il y a un fort contraste entre le personnage de Kengo, qui fait gros dur, et celui de Yoshioka, qui fait tout doux et tout mignon.

Ce manga est étonnamment tout de douceur et de délicatesse. Pourtant, le thème abordé est très dur. On ne parle pas seulement de harcèlement scolaire, ici. On parle également de violence, et de viol. On en voit (sans vraiment d'érotisme, ça reste un manga très soft de ce côté-là) même des images, des souvenirs du traumatisme vécu par Yoshioka l'année précédente. le point de vue étant centré sur Kengo, on n'a pourtant pas une sensation d'extrême violence à la lecture de ce manga, même si on souffre d'apprendre ce qui s'est passé, qu'on en est bouleversé et horrifié. On l'est du point de vue de Kengo, qui est moins concerné, forcément, que Yoshioka.

Yoshioka est un personnage un peu mystérieux, que j'ai beaucoup aimé voir évoluer. Au début, il n'exprime pas grand-chose d'autre qu'une courtoisie de mise. Il n'est pas bavard, mais il ne rejette pas non plus Kengo, qui le découvre par hasard dans la salle du piano, où il joue. L'oncle de Kengo est prof de musique, et il semble avoir pris Yoshioka sous son aile. Qu'est-ce qui relie les deux hommes ? L'oncle n'est pas le prof principal de Yoshioka, pourquoi semblent-ils si proches ? D'abord curieux, Kengo va rapidement réaliser qu'il est titillé par les affres de la jalousie…

L'histoire d'amour est douce et respectueuse. Kengo, au départ, semble être, donc, un gros dur sans cervelle. Gros contraste avec Yoshioka qui est un solitaire qui passe son temps à lire et a un comportement très mature. Mais en fait, Kengo est un personnage tendre, respectueux, qui se soucie vraiment des autres. Il est très entouré, et si ses amis sont agités, ils sont en fait tous des garçons ouverts et amicaux, qui vont accueillir Yoshioka avec une spontanéité désarmante, et ce même en sachant ce qui lui est arrivé dans le passé. Sans chercher à savoir s'il est vraiment gay ou non, sans chercher à le juger.

Kengo réalise peu à peu qu'il est en train de tomber amoureux de Yoshioka, mais il se retient, ne veut rien dire, parce qu'il est persuadé que Yoshioka est dégoûté par les hommes. Quelque part, il a raison, mais Yoshioka s'ouvre peu à peu à lui, parce qu'il peut avoir confiance en lui, y compris quand il accepte de sortir avec lui mais dans une relation platonique. Avec la fougue de la jeunesse, les hormones, etc, on pourrait imaginer que Kengo en soit gêné, voire rebuté, et c'est ce que Yoshioka craint, mais au contraire, tous deux apprennent à s'accepter tels qu'ils sont, avec leurs limites, envies et difficultés. Kengo respecte les traumatismes de Yohsioka, et Yoshioka accepte les désirs de Kengo. Ils en parlent, ils s'ouvrent, peu à peu… c'est très touchant. Au départ, je ne pensais pas adhérer avec le personnage de Kengo, mais il a su me conquérir en douceur, de la même manière qu'il a conquis Yoshioka.

Quant au « méchant » de l'histoire, j'ai beaucoup apprécié le « dessous de couverture » dans lequel l'auteure explique sa vision le concernant, ce qu'elle pense de lui… les paroles de l'oncle, aussi, qui dit « je ne pense pas qu'il existe des gens 100% mauvais » ». Je pense moi aussi que ce jeune homme était gay refoulé, jaloux de Yoshioka… sans doute amoureux de lui, sans oser se le révéler. La réflexion sur le fait que ceux qui harcèlent sont souvent ceux qui ont des complexes m'a beaucoup touchée, je la trouve très juste. Même si ça ne pardonne pas ces actes, ça permet de prendre un peu de recul, et quelque part, de plaindre ces gens-là aussi…

En tous les cas, The first love in ultramarine est un manga qui m'a touchée. J'aimerais voir un second tome avec un vrai retour sur l'histoire de Yoshioka, même si ce serait dur, je trouve que ça vaudrait le coup d'aller au fond des choses. Mais en soi, ce one shot est très beau, doux et tendre, plaisant à lire, pas vraiment léger, mais pas trop lourd non plus, une manière pastel d'aborder un thème difficile, en profondeur, mais sans trop bouleverser. Je vous le conseille chaudement.

Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
Lien : http://amabooksaddict.blogsp..
Commenter  J’apprécie          10
Rien de tel que de trouver la bonne personne pour guérir ses blessures ! Vous ne trouvez pas ?

C'est ce que nous raconte l'histoire de Kango et Yoshioda. Kango est lanceur dans l'équipe de baseball, mais il s'est blessé à l'épaule. En convalescence, il traîne souvent dans la salle de musique de son oncle. Un jour, il y trouve Yoshida, un camarade de classe qu'il ne voit jamais, car il ne vient plus en cours… Cependant, il passe ces jours dans la classe de musique. Un an avant que Kango rencontre Yoshida, celui-ci, s'est fait harcelé par des camardes de classes… Un gros traumatismes qui l'empêche d'aller en cours… Apprenant cela, Kango va l'aider à aller mieux et plus ils passent du temps ensemble, plus une relation s'installe…

C'est une histoire, douce et poignante qui traite du harcèlement scolaire. J'ai beaucoup aimé la façon dont en parle et dont les garçons vont s'aider pour allez de l'avant.

À lire !


Lien : https://bookscritics.net/202..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (40) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1462 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}