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Critique de lecassin


Tout commence par un suicide… manqué. Jérôme Avalon, un écrivain plutôt coté mais qui n'écrit plus, manque son suicide par noyade entre Malibu et Topanga Beach. Il est recueilli par un certain Brush, peintre en bâtiment et peintre tout court… dont le thème favori, le corps de la femme est décliné sous toutes les coutures et dans toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.

Avalon plus par jeu que par nécessité tentera de convaincre James Badon, c'est le vrai nom de Brush, de le laisser organiser la vente de ses tableaux.
On verra tour à tour Avalon inventer un cocktail vendu 100 dollars le verre dans un hôtel chic de Los Angeles, retrouver la belle Laura, contacter Richard Cronk, un richissime galeriste de le simple regard sur une toile fait tripler sa cote…

« La remise au monde », un court roman comme sait nous les servir Michel Rio : un style classique et élégant, des thèmes récurrents comme ici le suicide et l'amour physique.
Une intrigue improbable, une happy end non moins crédible, un peu de sexe débridé, un zeste de violence… On dit Michel Rio à part dans la littérature française, bien que certains passages me rappellent Houellebecq ou Dantec en plus court. Inclassable, donc…Sauf que pour ma part, je trouve une très grande filiation entre cette « Remise au monde » et « le petit arpent du Bon Dieu » d'Erskine Caldwell
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