Citations sur Héros de l'Olympe, tome 1 : Le héros perdu (61)
Piper dégaina son poignard. Jason empoigna une planche couverte de glace qui traînait au fond du bassin. Léo plongea la main dans sa ceinture à outils mais il était tellement troublé qu’il n’en retira qu’une boîte de Tic Tac. Il la remit aussitôt en espérant que personne n’ait rien vu, et sortit un marteau à la place.
Piper l’agrippa par la main et le rejoignit.
—Si je tombe, dit-elle, rattrape moi.
—Oui, bien sûr, répondit Jason, espérant qu’il ne rougissait pas.
Léo monta à son tour sur le plancher.
—Moi aussi, tu me rattrapes, Superman, dit-il. Mais je ne te tiens pas par la main.
Il était soulagé, en fait, d’envoyer l’entraîneur voir ailleurs. Il serait sans doute assez difficile d’entrer dans les bonnes grâces d’Éole, sans ajouter Hedge agitant son gourdin aux cris de «Vasy! Crève!»
—Tu parles bien, jeune fille. Heureusement pour tes amis, sinon je les aurais pourfendus.
—J’apprécie, dit Léo. J’essaie toujours de ne pas me faire pourfendre avant le déjeuner.
—Rangeons tous nos armes, ordonna Piper. M’sieur Hedge, vous en premier.
L’entraîneur serra les mâchoires.
—Même pas un petit coup? tenta-t-il.
—Non, insista Piper.
—Et si on faisait un compromis? Je les tue d’abord et ensuite si on découvre qu’ils ne nous voulaient pas de mal, je m’excuse.
—NON! trancha la jeune fille.
"Il jeta un coup d’œil derrière lui et appela
—Lit’? Viens vite, mon fils, s’il te plaît. Il y a des gens bizarres dans
la salle du trône.
Alors, comme on pouvait s’y attendre, l’entraîneur brandit son gourdin et cria:
—Crève! "
Déjà,avant même de se faire foudroyer, ça n'allait pas très fort pour Jason.
Il s'était réveillé au fond d'un bus scolaire sans savoir comment il y était monté, la main dans celle d'une fille qu'il ne connaissait pas. Ça, en soi, ce n'était pas forcément le pire, surtout que la fille était mignonne. L'ennui c'était qu'il n'avait aucune idée de qui elle était, ni de ce qu'il faisait là.
L'entraîneur serra les mâchoires.
-Même pas un petit coup ? tenta-t-il.
-Non, insista Piper.
-Et si on faisait un compromis ? Je les tue d'abord et ensuite si on découvre qu'ils ne nous voulaient pas de mal, je m'excuse.
________________________________________________________
Seulement ils n’étaient pas au cinéma. Tristan McLean avait l’air plus mort que vif et n’allait pas tarder à se faire dévorer. Les seules personnes à pouvoir empêcher cette fin tragique étaient trois demi-dieux adolescents tirés à quatre épingles et un bouc mégalomane.
- On est quatre, chuchota Hedge d’une voix pressante. Et il est tout seul.
- Il fait dix mètres de haut, rappela Léo, au cas où ça vous aurait échappé.
Piper ne s'était jamais sentie aussi impuissante de sa vie. Maintenant elle comprenait ce qu'était la véritable sorcellerie. Elle avait toujours cru que la magie se résumait à des baguettes et des boules de feu, mais ceci était bien pire. Médée ne comptait pas juste sur ses poisons et ses potions. Son arme la plus puissante, c'était sa voix"
Il y avait un grand fleuve. Non. Mauvaise idée pour un dragon cracheur de feu. S'il coulait, Léo ne pourrait jamais le hisser hors de l'eau, surtout si les températures étaient glaciales.