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Citations sur Don Alvaro ou la Force du Destin (7)

L'AUBERGISTE : Colasa, dans notre métier
pour réussir, il faut
que la maison soit en repos
et qu'aucun ne soit incommodé.
Jamais se mettre à renifler
qui peuvent être les voyageurs ;
ni se répandre en conversations
lorsqu'ils arrivent ici ;
bien servir, dire " non " ou " oui ",
empocher l'argent et motus.

(MESONERO : Colasa, para medrar
en nuestro oficio, es forzoso
que haya en la casa reposo
y a ninguno incomodar.
Nunca meterse a oliscar
quiénes los huéspedes son ;
no gastar conversación
con cuantos llegan aquí ;
servir bien, decir " no " o " sí ",
cobrar la mosca, y chitón.)

Deuxième journée, Scène II.
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DON ALVARO : Il semble, oui, qu'à mesure
qu'elle est plus amère et plus dure,
le destin allonge
et prolonge notre vie.
Si elle ne nous est accordée
que pour souffrir
et que celle de l'homme heureux
ne peut être que brève, puisque de chagrin
elle ne comble pas sa victime,
qu'il est terrible de naître !

(DON ÁLVARO : Perece, sí, que a medida
que es más dura y más amarga,
más extiende, más alarga
el destino nuestra vida.
Si nos está concedida
sólo para padecer,
y debe muy breve ser
la del feliz, como en pena
de que su objeto no llena,
¡ terrible cosa es nacer !)

Troisième journée, Scène III.
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MÉLITON : Qui est-ce ?
LÉONORE : Une personne qui désire vivement, très vivement rencontrer tout de suite le révérend père supérieur. [...] C'est quelque chose de très important.
MÉLITON : Mais pour qui ?
LÉONORE : Pour la créature la plus malheureuse du monde.
MÉLITON : Mauvaise recommandation !

(MELITÓN : ¿ Quién es ?
LEONOR : Una persona a quien le interesa mucho, mucho, ver al instante al reverendo padre guardián. [...] Es una cosa muy interesante.
MELITÓN : Pero ¿ para quién ?
LEONOR : Para la criatura más infeliz del mundo.
MELITÓN : ¡ Mala recomendación !)

Deuxième journée, Scène IV.


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DON CARLOS : Sauvez sa vie, sauvez-le ;
tentez tous les remèdes
de l'art et je vous promets
une récompense...
LE CHIRURGIEN : Je vous en sais gré.
Pour accomplir mon devoir
il n'est point besoin de don.
Sauver la vie de ce brave
est pour moi du plus grand intérêt.

(DON CARLOS : Salvad su vida, salvadle ;
apurad todos los medios
del arte, y os aseguro
tal galardón...
CIRUJANO : Lo agradezco.
Para cumplir con mi oficio
no necesito de cebo,
que en salvar a este valiente
interés muy grande tengo.)

Troisième journée, Scène VII.
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DON CARLOS : Comme aisément
notre passion nous montre
une action infâme et vile
sous un jour indifférent !

(DON CARLOS : ¡ Cuán fácilmente
nos pinta nuestra pasión
una infame y vil acción
como acción indiferente !)

Troisième journée, Scène VIII.
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LE CHANOINE : Les pères ont le droit de marier leur fille avec qui leur convient.
L'OFFICIER : Et pourquoi don Alvaro ne lui convient-il pas ? Parce qu'il n'est pas natif de Séville ? Des gentilshommes naissent également en dehors de Séville.
LE CHANOINE : Des gentilshommes naissent en dehors de Séville, c'est vrai, monsieur : mais don Alvaro l'est-il ? Nous savons seulement qu'il est venu des Indes, il y a deux mois, et qu'il a ramené deux Noirs et beaucoup d'argent... Mais qui est-il ?

(CANÓNIGO : Los padres tienen derecho de casar a sus hijas con quien les convenga.
OFICIAL : ¿ Y por qué no le ha de convenir don Álvaro ? ¿ Porque no ha nacido en Sevilla ?... Fuera de Sevilla nacen también caballeros.
CANÓNIGO : Fuera de Sevilla nacen también caballeros, sí, señor ; pero... ¿ lo es don Álvaro ?... Sólo sabemos que ha venido de Indias hace dos meses y que ha traído dos negros y mucho dinero... Pero ¿ quién es ?...)

Première journée, Scène II.
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LÉONORE : Dieu m'ordonne...
LE SUPÉRIEUR : Il est rare
que Dieu exige des mortels
des sacrifices aussi grands.
Craignez qu'un égarement
passager, ma fille, vous trompe
peut-être vous-même !
Toutes les péripéties
de ce monde éphémère
sont passagères, madame :
à la fin, elles s'apaisent.

(LEONOR : Dios me manda...
GUARDIÁN : Raras veces
Dios tan grandes sacrificios
exige de los mortales.
¡Y ay de aquel que de un delirio
en el momento, hija mía,
tal vez se engaña a sí mismo !
Todas las tribulaciones
de este mundo fugitivo
son, señora, pasjeras ;
al cabo encuentran alivio.)

Deuxième journée, Scène VII, (v. 636-645).
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