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2,96

sur 227 notes
Vous aimez la littérature romanesque, vous aimez les polars français?
Si oui, vous allez naturellement vous tourner vers un prix qui devrait récompenser la meilleure littérature française de polar de l'année: le prix du quai des orfevres!

Ben non!

Regardez bien les lauréats de ce prix et je vous mets au défi d'en connaitre 5 depuis 1946 même, si comme moi, vous dévorez les polars.

Quelques pinailleurs peuvent me contester que Van Gogh n'avait pas vendu une oeuvre à sa mort et que mon argument est donc juste une "impression", mais je veux bien vous donner une oreille si, parmi ces lauréats, vous trouvez le futur prix Nobel de littérature

Ce prix privilégie la réalité d'une enquête policière.
Dans "trompez la mort", il s'agit de la coopération policiere entre les différents services européens: dans ce cas précis, l'Irlande.

On retrouve en Irlande plusieurs jeune femmes violées et assassinées: sur les scènes de crime on y retrouve l'ADN d'un tueur français présumé mort depuis 2 ans
Et là: bonjour les dégats.psychologie de kitchenette, Irlande de cartes postales, intrigue pas cousu du tout: bref: pas bon du tout

Je mets quand même 2 étoiles car l'auteur nous montre que la police européenne se construit (tout doucement, je vous l'accorde)

Mais ce n'est que mon humble avis!
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Morlaix, un tueur de femmes, parvient à s'échapper de Paris. La police le croit mort dans des catacombes effondrées. Il se replie en Bretagne où un copain d'enfance l'abrite, avant de lui trouver un point de chute en Irlande. Après deux années à convoyer des paquets pour un gang local, ses pulsions le reprennent. Il s'attaque à des jeunes filles aux prénoms de mythologie celte. Sans beaucoup de précautions, car il laisse à chaque fois son ADN. La PJ française est appelée à l'aide par la Garda irlandaise : comment un mort peut-il ressusciter et commettre de tels meurtres dans la verte Erin ?

Ce prix du quai des Orfèvres 2015 est manifestement la suite d'un roman non identifié de l'auteure. Ce n'est pas bien grave pour la compréhension du récit, même si cela limite sérieusement le portrait de l'enquêteur français, qui conte à la première personne une partie du récit.
Le démarrage est assez pauvre. En indications et en détails psychologiques. Les meurtres se succèdent sans que les motivations du tueur ne soient abordées dans le détail. Il croise une jeune femme et, hop, la Force le pousse à agir. Moi, qui croyait bêtement que la Force concernait les chevaliers Jedi…
Rapidement, l'intrigue part se balader en Irlande où le policier français va tenter d'aider ses confrères irlandais, un peu chatouilleux en matière de coopération internationale. Surtout quand il apparaît que le tueur français aurait pu être un temps protégé par un gang lié à des anciens de l'IRA.

L'attrait principal du livre tient d'ailleurs à la présentation de l'Irlande d'aujourd'hui, acculée par la crise financière et encore marquée par les années de troubles. S'y ajoutent des paysages de lande battus par les vents et les soirées dans les pubs a son des musiques irlandaise.
Comme souvent quand les écrivains décrivent l'Irlande, ils usent et abusent de localisations liées aux comtés. J'avoue que je connais mieux les départements français que les comtés irlandais (si, si, je suis d'une génération qui connaît ses départements…). Pas de carte de l'Irlande pour aider à localiser les lieux. Au bout d'un moment la consultation de Wikipedia lasse.

Bizarre comme les Prix du quai des orfèvres se suivent et se ressemblent. Pas de suspense trépidant. Un rythme peu soutenu. Mais par moments de bonnes pages. S'agissant de ce cru, il faut reconnaître que l'intrigue accélère petit à petit et que les raccourcis du début du livre connaissent petit à petit des explications. Et la petite leçon d'histoire irlandaise moderne est bien amenée.
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Trompe la mort est un très bon roman quand on le commence on ne sait pas s'arrêter.L'histoire d'un homme recherché par la crimelle Française, mais notre homme déjoue leurs plans. Aidé par le clan des Irlandais, il va refaire ce qu'il faisait en France, sa passion étant de tuer des jeunes femmes qui ont des prénoms celtiques. Il laisse sur les crimes son ADN car il n'en a rien à faire que l'on sache que c'est lui qui tue. Il nargue les policiers car au final il sait qu'il va mourir.

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Tromper la mort est un roman qui défile entre vos mains sans vous peser. Sa lecture est facile à tel point que vous tournez les pages sans vous en rendre compte. votre immersion est totale!

Pourtant, il n'a rien d'extraordinaire! l'histoire est classique me direz vous. Un sociopathe arrive à fuir en Irlande en se faisant passer pour mort. Après deux ans, on retrouve ses traces sur des scènes de crime.Alors commence le jeu du chat et de la souris !

J'ai aimé les descriptions des décors,l'atmosphère particulière des contes et légendes d'Irlande ( ce pays qui m'attire tant historiquement que géographiquement). J'ai aimé les références aux poètes et écrivains Irlandais. J'aime particulièrement le poète William Buttler Yeats dont on parle à plusieurs reprises.
J'ai aimé aussi que l'histoire de L'Irlande se mêle à cette enquête, car cette île ne serait pas se qu'elle est sans son passé entre les Anglais et l'IRA. Climat qui donne une certaine pesanteur au roman.

L'auteur ne s'encombre pas trop de la psychologie des personnages, nous sommes balancé directement à la fin des événements parisiens, d'ailleurs très peu traités dans ce roman. Tout débute sur une fuite. On pourrait très bien croire que c'est le deuxième tome d'une série. Et pourtant cela ne gène en rien sa lecture.

L'écriture est direct, il n'y a pas un passage superflus. du coup il y a un dynamisme digne des grands romans !
J'ai passé un très bon moment au milieu des tourbières d'Irlande.

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Prix du quai des orfèvres 2015, distinction attribuée de façon anonyme par le directeur du mythique « 36 », une bonne augure pour ce polar français qui se passe en grande partie en Irlande. Un flic français, dont on ne sait pas grand-chose, se retrouve à aider la police irlandaise dans la traque d'un sérial killer, ancien libraire devenu meurtrier un peu par hasard. La coopération des polices n'est pas toujours un long fleuve tranquille, mais quelques rencontres opportunes ajoutent un peu de romance dans ce monde de brutes où se côtoient les anciens terroristes et trafiquants divers.
Le rythme soutenu et un style efficace, bien documenté où les paysages irlandais ajoutent de l'émotion, ce thriller classé roman par l'éditeur, nous fait passer un très bon moment. Cette ancienne hôtesse de l'air a déjà commis 3 autres titres dont un « suspense » en 2008 : Sous le signe de la Souris. Une bonne découverte.
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CHALLENGE ATOUT PRIX 2015/2016 (16/20)

Prix du Quai des Orfèvres 2015

Je m'aperçois que je n'ai jamais eu de véritables coups de cœur pour les polars ayant obtenu le "Prix du Quai des Orfèvres" que j'ai lus, à croire que, bien qu'étant fan du genre, je ne suis pas sur la même longueur d'ondes que ceux du "36", tout au moins avec leur directeur qui en préside le jury de sélection. "Tromper la mort" ne dérogera pas à la règle car j'ai trouvé ce roman policier tout à fait moyen.
Bien que ce ne soit précisé nulle part, j'ai eu l'impression que je prenais une fois de plus le train en marche et que la traque entre le meurtrier et le policier avait déjà commencé dans un précédent livre (peut-être "Sous le signe de la souris"). L'auteure fait référence à des évènements passés que j'ignore et je n'aime pas ça...

Un tueur en série Yann Morlaix que l'on pensait mort dans les galeries souterraines d'une carrière parisienne refait surface en Irlande et avec lui, des cadavres de jeunes femmes étranglées. Un flic Damien Escoffier qui semble avoir une revanche à prendre est envoyé sur ses traces pour collaborer avec la police irlandaise. Rassurez-vous, je n'ai pas dévoilé par inadvertance le nom du coupable car il est connu dès le prologue, d'où mon premier grief : pas de suspense à attendre de l'intrigue. D'ailleurs, l'auteure a préféré se consacrer à nous décrire la collaboration parfois difficile entre la police des deux pays, et surtout à nous dépeindre une île en crise, où les anciens activistes de l'IRA tentent de résister dans la discrétion et où les nouveaux gangs trafiquent en tout genre, le tout dans des paysages qui sont bien les seuls à évoquer les cartes postales. Quant à ce fameux psychopathe, ancien libraire amoureux des auteurs irlandais, j'ai eu vraiment du mal à y croire. Ses motivations tirées des légendes celtes m'ont paru très obscures, de même que sa relation avec son amie totalement névrosée. Et ce n'est pas le fait de parsemer le récit d'extraits d'Oscar Wilde ou de Bernard Shaw qui me feront changer d'avis : 8/20
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Tromper la mort, je ne sais pas, mais tromper le lecteur, ça oui !
Prix du quai des Orfèvres 2015 ! Rien que ça. Pourtant ce petit polar, qui ne casse pas quatre pattes à un canard, ne mérite pas tant d'honneur.
Certes, ça se lit .... mais sans vibrer ! et il ne faut rien avoir d'autre sous la main pour s'y coller.
Alors pourquoi un prix ?
Ce n'est certainement pas pour le suspense, puisque l'on sait d'entrée de jeu qui est le meurtrier.
Pas pour l'étude d'un psychopathe puisqu'on apprend simplement qu'il est mené par une "force" incontrôlable, ce qui est pour le moins minimaliste !
Pas pour l'Irlande, qui demeure un décor de carton pâte. Atmosphère, atmosphère ? mais où es-tu donc atmosphère ?
Pas pour le style, d'une totale platitude et sans la moindre recherche.
Alors pour la façon dont est menée l'enquête ? Eh bien, il n'y a pas grand chose à en dire. D'autant plus qu'en fait d'enquête, il s'agit plutôt d'une chasse à l'homme ... totalement inefficace d'ailleurs ! mais que fait donc la police ?
L'utilisation des légendes celtiques aurait pu donner un intérêt véritable à cette banale histoire. Hélas, ce n'est là que pour la couleur locale et pas du tout exploité.... on peut même aller jusqu'à dire que cela vient comme un cheveu sur la soupe, étant donné que cela n'amène rien à l'affaire ! Même chose pour l'évocation du livre de Kells, cité juste pour attiser la curiosité du lecteur.
Quant à la fin sur la Chaussée des Géants ! Oui, il fallait bien utiliser cet exceptionnel joyau de la nature irlandaise, pour donner envie de visiter l'île sans doute !

Alors la question reste posée ! pourquoi un prix ? le syndicat d'initiative irlandais y serait-il pour quelque chose ?
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La cuvée 2015 du Prix du Quai des Orfèvres est féminine... et cela se sent dans la façon de mener l'intrigue. Certes, il y a bien un tueur en série et des meurtres abominables mais... on a l'impression que c'est surtout de l'Irlande dont Maryse Rivière a envie de parler. Visiblement amoureuse de la terre autant que de ses habitants, elle s'attache à faire partager ses sentiments même si elle n'en oublie pas de dérouler son histoire. Et de façon suffisamment crédible pour que les jurés du Prix, particulièrement sensibles à la bonne connaissance et à la restitution par l'auteur des mécanismes policiers la désignent comme lauréate.

Tromper la mort, c'est ce que s'attache à faire Yann Morlaix, un redoutable tueur en série que la police française et notamment le capitaine Damien Escoffier croyait mort et enterré après une course poursuite et un éboulement dans les égouts de Paris. Surprise, deux ans après les faits, l'ADN du tueur est retrouvée sur trois cadavres de jeunes femmes dans différentes régions d'Irlande. Aucun doute, le mort ne l'était pas et la traque reprend. Damien Escoffier débarque en Irlande mais ses mouvements sont contraints par les règles de coopération internationales entre polices. Malgré sa parfaite connaissance de la psychologie du tueur, ce n'est pas lui qui mène la danse. Au fil de l'enquête, le charme du pays agit sur lui, autant que celui d'une charmante franco-irlandaise aux yeux violets. Mais le danger rôde...

Un tueur érudit, ancien libraire, un pays au lourd passé, mélange de légendes celtiques et de terribles violences, un capitaine de police meurtri, une héroïne tiraillée entre son passé et sa volonté de vengeance... L'auteur mène bien sa barque et parvient à montrer la complexité de ce terrain particulier (les anciens de l'IRA reconvertis dans la pègre, les secrets encore bien enfouis, la haine viscérale pour les anglais...) ainsi que la difficulté pour les polices de s'entendre, justement parce que leurs historiques divergent et influent sur leurs méthodes.

Parfait pour ces journées cocooning qui vont nous mener jusqu'à la fin de l'année. Ce petit polar se déguste en quelques heures et il en reste une furieuse envie d'aller prendre l'air dans le Donegal ou le comté de Clare.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Bof ! J'avoue que je suis assez déçue par ce roman qui a pourtant reçu le prix du quai des orfèvres 2015.
Déçue car il n'y a pas d'intrigue à proprement parler. Dés le début, on connaît l'identité du tueur, un libraire de Montmartre appelé Yann Morlaix, il a déjà tué et on le croit mort, or on retrouve ses traces ADN sur des cadavres de jeunes filles en Irlande. le roman retrace plutôt la traque de cet homme et la collaboration entre la police française et la police irlandaise. Déçue également par l'absence de psychologie : le tueur dit avoir des pulsions, mais quels sont ses mobiles, son passé, son caractère ? Idem pour les autres personnages, ils sont juste esquissés. A aucun moment on ne s'intéresse vraiment à l'histoire et l'aspect historique et politique (IRA) n'apporte pas grand chose, selon moi. Bref, une mauvaise pioche !
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"Tromper la mort" de Maryse Rivière est le prix du quai des orfèvres 2015. Une distinction qui m'a donné envie de lire ce petit roman policier de 373 pages.

Ce fut pour moi une lecture très agréable et une bonne surprise.
L'auteure découpe son roman en 53 chapitres. L'alternance entre la narration de l'enquêteur et celle du "tueur" donne un vrai dynamisme au livre. Une fois commencée, on a beaucoup de mal à lâcher.
Rien à redire sur le style: de belles citations, un rythme entrainant, une lecture facilitée avec des épisodes très dialogués. de même, les descriptions de l'Irlande sont plutôt convaincantes ainsi que les différentes relations entre les personnages. Y avait moyen de faire néanmoins beaucoup mieux, notamment dans les liens entre les activistes ou les descriptions des plaines irlandaises.

L'intrigue tient la route elle aussi. Les thèmes sont relativement classiques. On reste grosso modo en haleine jusqu'au dénouement. Certes on connait dès le départ le coupable, on se doute de la fin mais elle est très bien amenée et écrite.
Nouveau regret de ma part sur le coté superficiel des caractères des personnages. La encore, j'aurai apprécié que l'auteure approfondisse. On reste sur notre faim...

Il n'empeche que ca reste un bon roman policier et un agréable moment de lecture.

4/5 (plus proche de 3,5 que de 4 d'ailleurs)
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