Depuis toujours, la littérature fantasy occupe une place prépondérante dans mon coeur de lectrice passionnée. Plonger dans des univers imaginaires, parcourir des contrées lointaines et côtoyer des personnages aux pouvoirs extraordinaires sont autant de plaisirs qui m'emmènent hors du temps. C'est avec une impatience fébrile que j'ai ouvert le roman d'une auteure encore méconnue pour moi, Rebecca Roanhorse, et je dois dire que je n'ai pas été déçue par cette expérience.
Dans ce premier tome d'Entre Terre et Ciel, Soleil Noir, l'auteure nous offre une fantasy qui se distingue des récits traditionnels en puisant son inspiration dans les civilisations précolombiennes. C'est un véritable voyage dépaysant qui s'ouvre à nous, une invitation à explorer des contrées exotiques et à découvrir des cultures empreintes de mystères. Dès les premières pages, je me suis laissée emporter par cette fresque envoûtante, où les dieux et les hommes se mêlent dans une danse cosmique aussi fascinante que dangereuse.
Rebecca Roanhorse a également choisi d'adopter une écriture inclusive, où les identifications de genre sont prises en compte. La traduction pour la version française a tenté de respecter au mieux cette dimension inclusive. N'ayant pas encore eu l'occasion de lire des romans qui adoptent cette approche, je me suis demandé si cela allait complexifier ma lecture. Mais non, l'écriture fluide et immersive de l'auteure a rendu l'expérience très accessible.
Au coeur de cette histoire, j'ai été captivée par le personnage de Serapio. Jeune homme aveugle aux cicatrices marquantes, il incarne l'essence même de la détermination et de la foi. Convaincu d'être l'incarnation du Dieu Corbeau, il se lance dans une quête aussi périlleuse que grandiose. Il est impossible de ne pas être frappé par le fanatisme religieux qui émane de son personnage, une facette qui, dans le monde réel, serait inquiétante. Mais dans l'univers fantastique de ce roman, j'ai été totalement happée, oscillant entre horreur et émerveillement face aux événements qui se déroulaient.
L'univers d'Entre Terre et Ciel est d'une richesse et d'une complexité époustouflantes. L'auteure tisse habilement des fils narratifs qui s'entrelacent et se déploient avec brio. Les descriptions détaillées m'ont permis de visualiser chaque recoin de ce monde fantastique, les rites mystiques et les paysages grandioses. La tension monte crescendo au fil des pages, les intrigues se nouent et se dénouent, entraînant le lecteur dans une spirale d'aventures palpitantes.
En refermant ce premier tome, je suis ressortie de ma lecture avec un sentiment de satisfaction mêlé d'excitation. Rebecca Roanhorse a réussi le tour de force de créer un univers fantasy à la fois novateur et captivant, s'inspirant de cultures peu explorées dans le genre. Son écriture inclusive n'a en rien entravé mon immersion, au contraire, elle a ajouté une dimension supplémentaire à cette aventure envoûtante.
Conclusion
Je suis impatiente de me plonger dans le prochain tome de cette saga prometteuse et de retrouver l'univers fascinant d'Entre Terre et Ciel, prévu pour août 2023. Si vous êtes amateurs de fantasy, je ne saurais que trop vous recommander de vous laisser envoûter par ce récit hors du commun.
Lien : https://flowerpanda04.wixsit..
Dans ce premier tome d'Entre Terre et Ciel, Soleil Noir, l'auteure nous offre une fantasy qui se distingue des récits traditionnels en puisant son inspiration dans les civilisations précolombiennes. C'est un véritable voyage dépaysant qui s'ouvre à nous, une invitation à explorer des contrées exotiques et à découvrir des cultures empreintes de mystères. Dès les premières pages, je me suis laissée emporter par cette fresque envoûtante, où les dieux et les hommes se mêlent dans une danse cosmique aussi fascinante que dangereuse.
Rebecca Roanhorse a également choisi d'adopter une écriture inclusive, où les identifications de genre sont prises en compte. La traduction pour la version française a tenté de respecter au mieux cette dimension inclusive. N'ayant pas encore eu l'occasion de lire des romans qui adoptent cette approche, je me suis demandé si cela allait complexifier ma lecture. Mais non, l'écriture fluide et immersive de l'auteure a rendu l'expérience très accessible.
Au coeur de cette histoire, j'ai été captivée par le personnage de Serapio. Jeune homme aveugle aux cicatrices marquantes, il incarne l'essence même de la détermination et de la foi. Convaincu d'être l'incarnation du Dieu Corbeau, il se lance dans une quête aussi périlleuse que grandiose. Il est impossible de ne pas être frappé par le fanatisme religieux qui émane de son personnage, une facette qui, dans le monde réel, serait inquiétante. Mais dans l'univers fantastique de ce roman, j'ai été totalement happée, oscillant entre horreur et émerveillement face aux événements qui se déroulaient.
L'univers d'Entre Terre et Ciel est d'une richesse et d'une complexité époustouflantes. L'auteure tisse habilement des fils narratifs qui s'entrelacent et se déploient avec brio. Les descriptions détaillées m'ont permis de visualiser chaque recoin de ce monde fantastique, les rites mystiques et les paysages grandioses. La tension monte crescendo au fil des pages, les intrigues se nouent et se dénouent, entraînant le lecteur dans une spirale d'aventures palpitantes.
En refermant ce premier tome, je suis ressortie de ma lecture avec un sentiment de satisfaction mêlé d'excitation. Rebecca Roanhorse a réussi le tour de force de créer un univers fantasy à la fois novateur et captivant, s'inspirant de cultures peu explorées dans le genre. Son écriture inclusive n'a en rien entravé mon immersion, au contraire, elle a ajouté une dimension supplémentaire à cette aventure envoûtante.
Conclusion
Je suis impatiente de me plonger dans le prochain tome de cette saga prometteuse et de retrouver l'univers fascinant d'Entre Terre et Ciel, prévu pour août 2023. Si vous êtes amateurs de fantasy, je ne saurais que trop vous recommander de vous laisser envoûter par ce récit hors du commun.
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À lire les pages de ce blog, vous vous en êtes peut-être aperçus, la fantasy épique n'est pas mon genre de prédilection. Mais quand la nouvelle saga d'une autrice dont j'ai apprécié l'urban fantasy post-apocalyptique est recommandée par un auteur que je lis régulièrement, il est probablement temps de se pencher dessus non ?
Remontons donc ce Black Sun de Rebecca Roanhorse du fin fond de ma liseuse et regardons ensemble ce qu'il vaut. Premier bon point, il ne s'agit pas d'un énième livre de fantasy s'inspirant plus ou moins vaguement de l'Europe médiévale en saupoudrant ses péripéties de créatures de types orcs, trolls, elfes, nains ou fées, même si les noms sont différents. L'univers choisi par l'autrice s'inspire des Amériques (du Nord et surtout du Sud), mais des populations des îles du Pacifique. Pour une lectrice européenne, le dépaysement est assuré. Non seulement, les systèmes de magie et les règles en place sont différents, mais même les créatures présentes se distinguent par leur originalité : corbeaux géants et bavards, mais également araignées d'eau utilisées comme bêtes de trait, avatars divins et pseudo-sirène aux joyaux en guise d'yeux, le tout est varié.
Côté histoire, en revanche, nous sommes dans une trame classique de vengeance et de querelles politico-religieuse. Et ce d'autant plus qu'il s'agit du premier volume d'une trilogie et qu'il se termine sur un cliffhanger plutôt frustrant. Heureusement le tome 2, Fevered Star, est déjà disponible pour qui veut enchaîner les deux romans à la suite.
Le ferais-je ? Je pense bien. Black Sun souffre peut être d'un léger défaut de rythme comme l'histoire est éparpillée entre quatre points de vue avec en prime des flashbacks, mais les personnages sont particulièrement intéressants, car pas du tout manichéens. La violence de Serapio s'explique par celle qu'il a subie et le destin qu'on lui a imposé. Xiala la paria Teek ne se révèle que peu mais ses pouvoirs et son caractère curieux m'attirent. Seule la prêtresse du Soleil, Naranpa, m'a agacé par sa naïveté tellement importante qu'elle confine souvent à la stupidité. Peut–être se réveillera-t-elle par la suite, comme semblent le suggérer ses actions dans les derniers chapitres ? À bientôt pour la suite…
Lien : https://www.outrelivres.fr/b..
Remontons donc ce Black Sun de Rebecca Roanhorse du fin fond de ma liseuse et regardons ensemble ce qu'il vaut. Premier bon point, il ne s'agit pas d'un énième livre de fantasy s'inspirant plus ou moins vaguement de l'Europe médiévale en saupoudrant ses péripéties de créatures de types orcs, trolls, elfes, nains ou fées, même si les noms sont différents. L'univers choisi par l'autrice s'inspire des Amériques (du Nord et surtout du Sud), mais des populations des îles du Pacifique. Pour une lectrice européenne, le dépaysement est assuré. Non seulement, les systèmes de magie et les règles en place sont différents, mais même les créatures présentes se distinguent par leur originalité : corbeaux géants et bavards, mais également araignées d'eau utilisées comme bêtes de trait, avatars divins et pseudo-sirène aux joyaux en guise d'yeux, le tout est varié.
Côté histoire, en revanche, nous sommes dans une trame classique de vengeance et de querelles politico-religieuse. Et ce d'autant plus qu'il s'agit du premier volume d'une trilogie et qu'il se termine sur un cliffhanger plutôt frustrant. Heureusement le tome 2, Fevered Star, est déjà disponible pour qui veut enchaîner les deux romans à la suite.
Le ferais-je ? Je pense bien. Black Sun souffre peut être d'un léger défaut de rythme comme l'histoire est éparpillée entre quatre points de vue avec en prime des flashbacks, mais les personnages sont particulièrement intéressants, car pas du tout manichéens. La violence de Serapio s'explique par celle qu'il a subie et le destin qu'on lui a imposé. Xiala la paria Teek ne se révèle que peu mais ses pouvoirs et son caractère curieux m'attirent. Seule la prêtresse du Soleil, Naranpa, m'a agacé par sa naïveté tellement importante qu'elle confine souvent à la stupidité. Peut–être se réveillera-t-elle par la suite, comme semblent le suggérer ses actions dans les derniers chapitres ? À bientôt pour la suite…
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Serapio vivait sur les monts Obregis dans le sud du Méridien et avait douze ans lorsque sa mère, originaire de Tova, avait fait de lui un dieu. En le scarifiant pour graver dans sa chair le haanan, la marque du clan du Corbeau, en lui cousant les paupières pour le rendre aveugle et en pratiquant quelques obscurs sorts magiques, juste avant de se suicider en sautant dans le vide, offrant ainsi son sang en guise de sacrifice.
Il a eu ensuite trois professeurs successifs qui sont venus lui enseigner le rôle qu'il devra jouer pour venger son clan le jour de la future convergence, dix ans après sa terrible transformation.
Naranpa vient d'être nommée grand Prêtre du Soleil. La fonction la plus prestigieuse au sein des Observateurs de Tova, qui ne sont que quatre. Elle qui est issue de la Gueule Obscure, le quartier des miséreux situé tout en bas de la gorge creusée par le fleuve Tovasheh, à l'ombre des quartiers des nobles, les Issus du Ciel. Ceux-ci, aussi sont au nombre de quatre : les Corbeaux, les Aigles, les Serpents à plume et les Araignées d'eau.
Son rôle est de lire les étoiles et les astres pour prédire l'avenir de ceux qui le demandent. Mais elle va surtout avoir la lourde tâche d'organiser la fête de la convergence qui va avoir lieu dans vingt jours.
La suite sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
Il a eu ensuite trois professeurs successifs qui sont venus lui enseigner le rôle qu'il devra jouer pour venger son clan le jour de la future convergence, dix ans après sa terrible transformation.
Naranpa vient d'être nommée grand Prêtre du Soleil. La fonction la plus prestigieuse au sein des Observateurs de Tova, qui ne sont que quatre. Elle qui est issue de la Gueule Obscure, le quartier des miséreux situé tout en bas de la gorge creusée par le fleuve Tovasheh, à l'ombre des quartiers des nobles, les Issus du Ciel. Ceux-ci, aussi sont au nombre de quatre : les Corbeaux, les Aigles, les Serpents à plume et les Araignées d'eau.
Son rôle est de lire les étoiles et les astres pour prédire l'avenir de ceux qui le demandent. Mais elle va surtout avoir la lourde tâche d'organiser la fête de la convergence qui va avoir lieu dans vingt jours.
La suite sur le blog ;)
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Les premières lignes du premier chapitre m'ont autant intriguée que subjuguée.
« Aujourd'hui, il allait devenir un dieu. Sa mère le lui avait annoncé. »
Autant vous le dire, cette première phrase est percutante au sens où elle va définir en grosse partie ce qui attend Serapio l'un des protagonistes de ce roman.
Pourtant, j'admets que les chapitres suivants m'ont fait décrocher à plusieurs reprises. Parce qu'on ne suit pas que Serapio, mais également d'autres personnages comme Xiala, la capitaine Teek (une sorte d'Amazone à la voix enchanteresse, comme celle des sirènes) ou bien encore Okoa ou Naranpa. de plus, nous avons aussi quelques flashbacks concernant Serapio. Plusieurs voix qui font de ce roman-fantasy, un roman choral.
Oui, dans mon cas, les cent premières pages ont été laborieuses, mais… malgré tout, je me suis accrochée, passé ce cap, je n'ai pas vu les pages tourner. J'étais à fond dans cette grande histoire à l'univers si riche et fourmillant, écrite avec beaucoup de talent. Si on suit la capitaine Teek, Xiala qui est crainte par son équipage et qui doit emmener Serapio à Tova. On suit aussi le prêtre du Soleil, Naranpa qui fait face à des vagues de haines à son encontre, car elle est issue d'un sans clan de la Terre Sèche.
D'un côté nous avons un voyage en mer avec Xiala qui doit faire ses preuves et qui va faire la connaissance d'un Serapio aussi mystérieux qu'intrigant. de l'autre nous suivons les intrigues politico-religieuses à Tova. Sans parler du passé de Serapio qui nous est dévoilé avec parcimonie pour mieux comprendre et appréhender les évènements futurs auxquels il va participer.
J'ai pris un plaisir énorme à découvrir cet univers qui s'inspire librement des cultures précolombiennes d'Amérique. L'autrice voulait nous offrir un récit de fantasy riche et captivant et j'admets qu'elle y parvient très bien. Si j'ai dû me faire à la mise en place, je n'ai pas regretté une minute cette lecture. Il est aussi important de lire la note de l'éditeur en début du livre pour mieux apprécier la richesse multiculturelle et de genre que vous nous offrir l'autrice, et ce, à travers un vocabulaire très spécifique.
Au-delà des intrigues bien menées, j'ai été emballée par tous ces protagonistes avec lesquels on ne peut que s'attacher. Parce qu'ils sont bien pensés, et on sent que l'autrice a voulu leur donner une grande et belle dimension à chacun. À mon avis, c'est plus que réussi.
Enfin bref. Ce roman de fantasy va me hanter durant un moment. L'histoire commence doucement, mais monte crescendo en intensité et en action. Elle m'a fait passer par un maelström d'émotion jusqu'à la dernière ligne. La fin est aussi trépidante que frustrante, un peu trop à mon goût, et il me tarde de connaitre la suite.
Voilà un roman qui commençait moyennement et que je termine le coeur battant avec des étoiles dans les yeux. Et que dire de cette couverture, juste parfaite et qui donne envie de découvrir les secrets qu'elle garde ? Elle est signée Magdalena Pągowska (que l'on retrouve aussi avec Prince Captif).
Si vous désirez découvrir de la fantasy originale et pleine de saveur, je vous encourage fortement à donner sa chance à ce premier tome d'Entre Terre et Ciel.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
« Aujourd'hui, il allait devenir un dieu. Sa mère le lui avait annoncé. »
Autant vous le dire, cette première phrase est percutante au sens où elle va définir en grosse partie ce qui attend Serapio l'un des protagonistes de ce roman.
Pourtant, j'admets que les chapitres suivants m'ont fait décrocher à plusieurs reprises. Parce qu'on ne suit pas que Serapio, mais également d'autres personnages comme Xiala, la capitaine Teek (une sorte d'Amazone à la voix enchanteresse, comme celle des sirènes) ou bien encore Okoa ou Naranpa. de plus, nous avons aussi quelques flashbacks concernant Serapio. Plusieurs voix qui font de ce roman-fantasy, un roman choral.
Oui, dans mon cas, les cent premières pages ont été laborieuses, mais… malgré tout, je me suis accrochée, passé ce cap, je n'ai pas vu les pages tourner. J'étais à fond dans cette grande histoire à l'univers si riche et fourmillant, écrite avec beaucoup de talent. Si on suit la capitaine Teek, Xiala qui est crainte par son équipage et qui doit emmener Serapio à Tova. On suit aussi le prêtre du Soleil, Naranpa qui fait face à des vagues de haines à son encontre, car elle est issue d'un sans clan de la Terre Sèche.
D'un côté nous avons un voyage en mer avec Xiala qui doit faire ses preuves et qui va faire la connaissance d'un Serapio aussi mystérieux qu'intrigant. de l'autre nous suivons les intrigues politico-religieuses à Tova. Sans parler du passé de Serapio qui nous est dévoilé avec parcimonie pour mieux comprendre et appréhender les évènements futurs auxquels il va participer.
J'ai pris un plaisir énorme à découvrir cet univers qui s'inspire librement des cultures précolombiennes d'Amérique. L'autrice voulait nous offrir un récit de fantasy riche et captivant et j'admets qu'elle y parvient très bien. Si j'ai dû me faire à la mise en place, je n'ai pas regretté une minute cette lecture. Il est aussi important de lire la note de l'éditeur en début du livre pour mieux apprécier la richesse multiculturelle et de genre que vous nous offrir l'autrice, et ce, à travers un vocabulaire très spécifique.
Au-delà des intrigues bien menées, j'ai été emballée par tous ces protagonistes avec lesquels on ne peut que s'attacher. Parce qu'ils sont bien pensés, et on sent que l'autrice a voulu leur donner une grande et belle dimension à chacun. À mon avis, c'est plus que réussi.
Enfin bref. Ce roman de fantasy va me hanter durant un moment. L'histoire commence doucement, mais monte crescendo en intensité et en action. Elle m'a fait passer par un maelström d'émotion jusqu'à la dernière ligne. La fin est aussi trépidante que frustrante, un peu trop à mon goût, et il me tarde de connaitre la suite.
Voilà un roman qui commençait moyennement et que je termine le coeur battant avec des étoiles dans les yeux. Et que dire de cette couverture, juste parfaite et qui donne envie de découvrir les secrets qu'elle garde ? Elle est signée Magdalena Pągowska (que l'on retrouve aussi avec Prince Captif).
Si vous désirez découvrir de la fantasy originale et pleine de saveur, je vous encourage fortement à donner sa chance à ce premier tome d'Entre Terre et Ciel.
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J'ai énormément appréciée l'ambiance de ce livre, et que dire de Serapio. Rares sont les personnages principaux au lourd passé, le coeur brisée, sombre et froid. J'ai adorée! c'est trait de ce personnage je le recherche désespérément dans mes lecture et reste sur ma faim. L'histoire simple et mature les personnages secondaires charmants. Ce livre m'a paru être une légère est douce brise d'obscurité réconfortante.
📚💜
📚💜
Pour ma part, j'ai eu du mal à rentrer dans ce récit. Il faut avouer que pour moi, les pronoms "iel", "al", "als"..., utilisés à grande échelle ici, ne m'ont clairement pas aidée. Au risque de m'attirer les foudres de leurs partisans, ils massacrent, selon moi, la langue française. Et ça me fait toujours beaucoup de mal de les voir écrits. Bref, peut-être un peu à cause de ça, peut-être aussi parce que les histoires parallèles (qui ne se rejoignent que fort tard) ne sont pas ma tasse de thé, j'ai peiné. Mais j'ai malgré tout vaillamment lutté, et contre toute attente, la dernière partie a su me repêcher. C'est donc un avis mitigé, mais avec une fin qui sauve cette épopée, je pense que je serai au rendez-vous pour le tome 2.
Ce premier tome a été une très bonne lecture. J'ai trouvé la construction du monde et des personnages très bien menée. L'histoire est prenante et j'ai hâte de découvrir la suite. Malgré tout, ça n'a malheureusement pas été un coup de coeur pour moi. Je ne me suis pas assez attachée aux personnages, j'espère que j'en aurai l'occasion dans le prochain livre.
Un monde de fantasy très bien amené et original, inspiré des riches civilisations américaines précolombiennes (ce qu'on voit encore rarement). Les personnages sont aussi tous très bien construits, tant et si bien que je n'ai pas du tout été dérangée par les changements de points de vue (que j'ai souvent du mal à apprécier, ayant mes préférés...). En effet, bien que je ne me sois pas particulièrement attachée à eux, j'ai tourné avec une grande facilité les pages en un rien de temps pour en savoir plus sur chaque personnage principal et suivre leur histoire. Ne me reste qu'à formuler la question la plus importante : mais qu'est-ce que c'est que cette fin ???
C'est une nouvelle trilogie qui débarque en fantasy. Nous sommes à Tova, ville sainte régie par les Prêtres du Soleil. Xiala, une capitaine de bateau, doit absolument y emmener Serapio avant le début du solstice. Serapio, c'est ce jeune homme représenté sur la couverture : il est aveugle, couvert de cicatrices, drapé dans un manteau. Bref il est chelou et ne plait pas à tout le monde… A tort ou à raison ? Quelle est donc sa mission à Tova ?
Il y a beaucoup d'éléments qui nous sont livrés dans ce premier tome, et j'ai été charmée par l'ambiance qui s'en dégage, le mystère, presque la poésie par moments. Parfois, c'est lourd, poisseux, mais envoûtant, et on ne sait pas vraiment qui est Serapio, on va l'apprendre au fil de notre lecture grâce aux flashbacks 😯
J'ai beaucoup aimé les complots présents à Tova, chez les Prêtres comme dans certains clans de la ville. On retrouve des personnages typiques de fantasy, peut-être un peu clichés pour certains, mais ça ne m'a pas dérangé du tout. Niveau « violence », quelques scènes peuvent heurter c'est vrai, mais encore une fois c'est typique de la fantasy adulte. J'ai même trouvé que c'était plutôt soft mais ça, c'est chacun son degré de tolérance pour ce genre de codes !
J'ai aussi apprécié la plume inclusive, la diversité représentée dans le roman. On sent que c'est quelque chose que l'autrice a voulu mettre en avant et c'est très agréable, quoique difficile à appréhender au début mais on s'habitue très bien !
En bref, c'était vraiment sympa, la scène de fin incroyable annonce une suite assez chouette j'espère, c'est pour moi un bon premier tome et j'ai hâte de découvrir comment ça va évoluer ! 🤭
Il y a beaucoup d'éléments qui nous sont livrés dans ce premier tome, et j'ai été charmée par l'ambiance qui s'en dégage, le mystère, presque la poésie par moments. Parfois, c'est lourd, poisseux, mais envoûtant, et on ne sait pas vraiment qui est Serapio, on va l'apprendre au fil de notre lecture grâce aux flashbacks 😯
J'ai beaucoup aimé les complots présents à Tova, chez les Prêtres comme dans certains clans de la ville. On retrouve des personnages typiques de fantasy, peut-être un peu clichés pour certains, mais ça ne m'a pas dérangé du tout. Niveau « violence », quelques scènes peuvent heurter c'est vrai, mais encore une fois c'est typique de la fantasy adulte. J'ai même trouvé que c'était plutôt soft mais ça, c'est chacun son degré de tolérance pour ce genre de codes !
J'ai aussi apprécié la plume inclusive, la diversité représentée dans le roman. On sent que c'est quelque chose que l'autrice a voulu mettre en avant et c'est très agréable, quoique difficile à appréhender au début mais on s'habitue très bien !
En bref, c'était vraiment sympa, la scène de fin incroyable annonce une suite assez chouette j'espère, c'est pour moi un bon premier tome et j'ai hâte de découvrir comment ça va évoluer ! 🤭
Entre Terre et Ciel, Tome 1 : Soleil Noir - Rebecca Roanhorse - Bragelonne - 04/01/2023 - 384 pages - 25€
🎶 Land of All - Woodkid
My Jolly Sailor Bold - Ashley Serena 🎶
💗5/5 ⭐️
Hey !
Je vous retrouve pour une lecture qui m'intriguait énormément car j'avais simplement entendu le mot « original » pour le décrire, je pensais être déçue, mais me voilà en train de vous présenter mon 1er coup de coeur de 2023 ! 💗
Cette fiction historique ( c'est de la litt pour adulte ) s'inspire de la mythologie indienne d'Amérique, de ces légendes indiennes dont on n'entend jamais parler, voici quelques thèmes : Dieux, vengeances, intrigues politiques, rébellion, pirates, sirènes ! ✨
Mais surtout, j'aimerais parler du « thème » LGBTQ+, une note de l'éditeur nous explique que pour la traduction ils ont fait de leur mieux avec notre langue française, et c'est vraiment là que je me suis rendue compte qu'elle était assez « pauvre » pour genrer de manière neutre … On a l'usage du « iel » mais également d'un pronom que je ne connaissais pas « al » ( qui représente un 3ème genre, ni neutre / masculin / féminin ). J'ai vraiment adoré cela, j'ai trouvé que ça rendait l'ouvrage plus pur encore, sans limite humaine ( voire de la langue ), en accord avec les idées du livre ! 🌈✍️
Si vous aimez Game of Thrones, Ragnarok ou encore le nouveau peuple dans Avatar, la Voie de l'eau vous serez servi ! 🤩 Mais énumérons les points positifs ✅ :
- Un wolrdbuilding absolument bluffant : on a plusieurs lignes de temporalité, ⏳ on suit plusieurs pdv qui nous permettent d'avoir les 2 camps opposés : le Prêtre du Soleil et le Dieu Corbeau, on a à quasi chaque début de chapitre des extraits de traités, d'histoires, de voyages, de proverbes … et plusieurs civilisations avec chacune ses spécificités sont développées ! 🧐
- Des personnages intriguants, brillants, qui s'expriment au-delà des mots : j'ai adoré la férocité de notre héroïnne Xiala, qui est impressionnante, qui ne se laisse pas marcher dessus et qui m'a clairement fait rire, 💪 j'ai adoré le mystère qui entourait Serapio, son courage, son calme, sa sérénité face à son destin 🌙
- Une mini-romance qui ne prend pas trop de place, juste parfaite, en totale adéquation avec les perso : c'était doux, ça allait au-delà des mots encore une fois, de simples gestes qui ont du sens, sans vulgarité au contraire, c'est apaisant pour l'esprit 🌬
- Une écriture particulière qu'il faut apprivoiser mais qui devient envoûtante, il faut se laisser surprendre et après j'ai failli pleurer une bonne dizaine de fois, rien que par la beauté des citations ! ✨
- Des vibes pirates et sirènes sans que ce soit dégradant pour la femme ( youhou ! ) juste génial, 1ère fois de ma vie que j'aime un livre avec cette part d'univers là ça m'a réconciliée ! 🏴☠️
- Je ne me suis jamais ennuyée, je me suis laissée emportée par l'univers sombre, les corbeaux de Serapio et le Chant de Xiala mais alors cette fin ?!?! 😭
IL ME FAUT LA SUITE !!!!! 😫😫😫
Autre tome :
- Tome 2 : Fevered Star
💗🌸✨
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Cette fiction historique ( c'est de la litt pour adulte ) s'inspire de la mythologie indienne d'Amérique, de ces légendes indiennes dont on n'entend jamais parler, voici quelques thèmes : Dieux, vengeances, intrigues politiques, rébellion, pirates, sirènes ! ✨
Mais surtout, j'aimerais parler du « thème » LGBTQ+, une note de l'éditeur nous explique que pour la traduction ils ont fait de leur mieux avec notre langue française, et c'est vraiment là que je me suis rendue compte qu'elle était assez « pauvre » pour genrer de manière neutre … On a l'usage du « iel » mais également d'un pronom que je ne connaissais pas « al » ( qui représente un 3ème genre, ni neutre / masculin / féminin ). J'ai vraiment adoré cela, j'ai trouvé que ça rendait l'ouvrage plus pur encore, sans limite humaine ( voire de la langue ), en accord avec les idées du livre ! 🌈✍️
Si vous aimez Game of Thrones, Ragnarok ou encore le nouveau peuple dans Avatar, la Voie de l'eau vous serez servi ! 🤩 Mais énumérons les points positifs ✅ :
- Un wolrdbuilding absolument bluffant : on a plusieurs lignes de temporalité, ⏳ on suit plusieurs pdv qui nous permettent d'avoir les 2 camps opposés : le Prêtre du Soleil et le Dieu Corbeau, on a à quasi chaque début de chapitre des extraits de traités, d'histoires, de voyages, de proverbes … et plusieurs civilisations avec chacune ses spécificités sont développées ! 🧐
- Des personnages intriguants, brillants, qui s'expriment au-delà des mots : j'ai adoré la férocité de notre héroïnne Xiala, qui est impressionnante, qui ne se laisse pas marcher dessus et qui m'a clairement fait rire, 💪 j'ai adoré le mystère qui entourait Serapio, son courage, son calme, sa sérénité face à son destin 🌙
- Une mini-romance qui ne prend pas trop de place, juste parfaite, en totale adéquation avec les perso : c'était doux, ça allait au-delà des mots encore une fois, de simples gestes qui ont du sens, sans vulgarité au contraire, c'est apaisant pour l'esprit 🌬
- Une écriture particulière qu'il faut apprivoiser mais qui devient envoûtante, il faut se laisser surprendre et après j'ai failli pleurer une bonne dizaine de fois, rien que par la beauté des citations ! ✨
- Des vibes pirates et sirènes sans que ce soit dégradant pour la femme ( youhou ! ) juste génial, 1ère fois de ma vie que j'aime un livre avec cette part d'univers là ça m'a réconciliée ! 🏴☠️
- Je ne me suis jamais ennuyée, je me suis laissée emportée par l'univers sombre, les corbeaux de Serapio et le Chant de Xiala mais alors cette fin ?!?! 😭
IL ME FAUT LA SUITE !!!!! 😫😫😫
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