Tout commence par un coup de fil. J'aime les romans qui rentrent ainsi dans le vif du sujet sans prendre "trop" de temps à tourner autour du pot.
Tom Rob Smith ne perd pas de temps à tergiverser, et comme dans
Enfant 44 et
Kolyma, il enclenche l'action dès les premières pages, il malmène le lecteur, le surprend, le percute et le met dans l'oeil du cyclone.
Dans
La Ferme il sème le doute et provoque la paranoïa. le mystère reste opaque mais bien vite je commence à m'impatienter et je perd le fil de l'histoire de Tilde.
Bref, j'ai voulu y croire, j'ai voulu ressentir ce frisson, j'ai voulu ressentir la douleur de cette femme mais j'ai trouvé son jeu surfait et comme dit un proverbe de chez moi "l'enterrement est grandiose et le mort est une souris" pas de quoi faire un plat.
Je suis restée sur une note amère.
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