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Critique de gill


Mesdames, messieurs nous arrivons à Saint-Malo ... Saint-Malo terminus de ce livre ...
Où est passé le Nobel ?
Le Nobel a-t-il disparu ?
Disparition de Pierre le Guellec : faut-il s'inquiéter ?
Toute vérité est-elle bonne à dire ?
Jusqu'où peut-on aller pour préserver la légende d'un grand romancier ?
"Le dernier des écrivains" est un roman policier écrit par Gwenaële Robert, et paru en 2022 aux "Presses de la Cité".
Dès les premières lignes, il m'a semblé que ce récit se dirigeait sagement vers une tranquille atmosphère littéraire.
Quand soudain y est survenue l'improbable disparition !
Policier or not policier ?
That's the question ...
But, que Dieu me savonne et que the Pretenders me pardonnent !
It's not the alone ...
(Au passage, vous pourrez noter la tentative d'internationalisation de ma critique, et surtout l'accent impeccable de mon anglais pourtant très approximatif.)
Suspens, mystère et épilogue ...
Mais pas seulement, ce roman est un roman d'atmosphère original.
Il a pour décor la vieille cité de Saint-Malo dont Gwenaële Robert nous décrit la beauté, la tristesse et la gravité avec authenticité.
L'ombre humide qui enveloppe ses remparts, les perspectives heureuses vers Dinard et les vieilles rues qui s'illuminent au premier rayon de soleil, tout y est et plus encore.
La plume de Gwenaële Robert se fait tour à tour épaisse afin de saisir les paysages et leurs odeurs, et puis fine lorsqu'elle nous fait les honneurs de l'appartement de Pierre le Guellec.
Sa prose est alors, comme elle l'écrit si bien, hantée par l'esprit des lieux.
Au fil des premiers jours de décembre qui s'égrènent, le récit prend forme.
Chaque personnage en sait peut-être un peu plus qu'il ne veut bien le dire.
La lectrice, le lecteur ne sont pas à l'abri d'une surprise ou deux !
Suspens, mystère et épilogue ...
Mais pas seulement, ce roman contient quelques petits secrets et autres brèves pics sur les dessous de la Littérature.
Gwenaële Robert y évoque entre autre le marché du livre,
la douleur de la création, un "hypothétique" effondrement de la littérature survenu avec les temps nouveaux d'édition, les footballeurs et les influenceuses ... et donne à sourire, au coin de la 43ème page, en précisant que Pierre le Guellec, son Nobel à elle, ne parle dans ces livres ni de rupture, ni de transfuge de classe, ces mots à la mode qui lui font horreur.
On est passé pas loin ici de la facétie !
On a eu chaud ...
Les personnages sont attachants et peints avec justesse.
Les relations entre Marie Rivalain et son père, Jean-Jacques sont notamment décrites avec sensibilité et originalité.
Le grand écrivain, fraîchement nobellisé, a disparu entre Paris et Stockholm avant de recevoir son prix.
Où est-il ?
Suspens, mystère et épilogue ...
Tu chauffes ... tu refroidis ... tu brûles ...


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