Citations sur La malédiction des Dragensblöt, tome 1 : Le château (6)
- Fiston, tu es le descendant d'une race de conquérants qui s'élançaient sur les mers sans savoir ce qu'ils y trouveraient, l'encouragea Ulrik.
- Ouais, le quarante-sixième, comme vous le dites si bien. Je crains que votre sang se soit dilué avec le temps.
- Je voulais seulement savoir si vous étiez vraiment là.
- Vous croyez qu'un mirage vous remettrait les titres d'une aussi importante propriété ?
- Nous sommes au milieu d'une rue déserte. Je suis assis dans l'eau et vous êtes habillé comme un personnage de Charles Dickens. Vous ne trouvez pas que c'est un peu curieux ?
— Le sang des Dragensblöt coule dans vos veines, que vous le vouliez ou pas. Vous êtes un guerrier qui s’ignore.
Dès que le soleil se mit à décliner, Samuel regagna le château. Sa chaleur le réconforta d’un seul coup… ou était-ce la magie que possédait son étrange famille ?
- Je serais ton héros sur un cheval blanc, ma chérie, mais tu n'en sauras jamais rien...
- Il n'y a qu'une seule explication : je suis en enfer. Au lieu de me jeter dans les flammes avec le diable, le bon Dieu m'a isolé de mes semblables dans une cage dorée.
Il ferma les yeux et sombra dans le sommeil. Le tiroir du buffet s'ouvrit alors de lui-même. Une couverture de laine en sortit et vola jusqu'à Samuel. Des mains invisibles la déplièrent et la posèrent doucement sur lui.