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Critique de Irkyno
J'ai beaucoup aimé ce roman mêlant parfaitement science-fiction et thriller. À travers le personnage de Moineau, jeune homme de 17 ans, on découvre la vie à bord d'un gigantesque vaisseau originaire de la Terre et parcourant l'espace depuis deux mille ans sur la trace d'une hypothétique vie extraterrestre. Aux commandes de l'Astron, se trouve le mystérieux Capitaine Kusaka qui, faisant fi d'un risque de mutinerie, n'hésitera pas à risquer la vie de son équipage pour parvenir au bout de sa mission.
J'avoue que rien ne m'a fait rêver à bord de l'Astron, que ce soit son état de délabrement ou la condition de vie des humains qui le peuplent de génération en génération. À noter que pour permettre le renouvellement de l'équipage et éviter certains conflits, l'auteur développe une nouvelle notion de la famille/filiation certes intéressante, même si je n'adhère pas du tout à l'idée voire la trouve révoltante par certains aspects. En dehors de son travail, l'équipage vit plutôt dans le dénuement d'où l'importance des relations sexuelles (surtout hétéros, mais aussi bisexuelles) et de la fumette pour tenir le coup. Si le sexe est important pour maintenir le moral des troupes, n'attendez cependant aucune scène graphique dans « Destination Ténèbres ».
J'ai apprécié ma lecture, car en dehors du mystère entourant Moineau et Kusaka, l'auteur aborde les thèmes de l'existence d'une hypothétique vie extraterrestre, de l'eugénisme ainsi que de l'immortalité qu'il parvient à nous rendre solitaire et triste. Par contre, les amateurs d'action et de space opera risquent fort d'être déçus, car « Destination Ténèbres » n'est rien de tout ça, il possède son propre rythme qui est plutôt lent. Malgré tout, Frank M. Robinson parvient avec beaucoup de talent à maintenir le suspens et je me suis surprise à enchaîner les chapitres sans même m'en apercevoir jusqu'au coup de théâtre final.
J'avoue que rien ne m'a fait rêver à bord de l'Astron, que ce soit son état de délabrement ou la condition de vie des humains qui le peuplent de génération en génération. À noter que pour permettre le renouvellement de l'équipage et éviter certains conflits, l'auteur développe une nouvelle notion de la famille/filiation certes intéressante, même si je n'adhère pas du tout à l'idée voire la trouve révoltante par certains aspects. En dehors de son travail, l'équipage vit plutôt dans le dénuement d'où l'importance des relations sexuelles (surtout hétéros, mais aussi bisexuelles) et de la fumette pour tenir le coup. Si le sexe est important pour maintenir le moral des troupes, n'attendez cependant aucune scène graphique dans « Destination Ténèbres ».
J'ai apprécié ma lecture, car en dehors du mystère entourant Moineau et Kusaka, l'auteur aborde les thèmes de l'existence d'une hypothétique vie extraterrestre, de l'eugénisme ainsi que de l'immortalité qu'il parvient à nous rendre solitaire et triste. Par contre, les amateurs d'action et de space opera risquent fort d'être déçus, car « Destination Ténèbres » n'est rien de tout ça, il possède son propre rythme qui est plutôt lent. Malgré tout, Frank M. Robinson parvient avec beaucoup de talent à maintenir le suspens et je me suis surprise à enchaîner les chapitres sans même m'en apercevoir jusqu'au coup de théâtre final.
