Gilead fait partie de ces romans dont on perçoit l'exceptionnelle qualité, la subtilité, la délicatesse, l'élégance, sans pour autant déborder d'enthousiasme. Je l'ai abandonné plusieurs mois, sachant que je le reprendrais: ce temps d'attente n'a rien changé, l'érudition est parfaite, les exégèses certainement très pertinentes, mais cette longue, interminable lettre testamentaire d'un vieux père à son jeune fils a fini par me laisser de marbre. Pourtant elle évoque un passé trouble, mêle Histoire et destinées familiales, amour et rancune, pardon et amour, doutes , rédemption. A relire, peut-être.
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