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Critique de paroles


Je n'ai pas pris plaisir à lire cette histoire. Trop de noirceurs sans doute. Noirceur dans les thèmes abordés : la guerre et les gueules cassées, la vilénie humaine dans bien des domaines. Noirceur aussi dans les couleurs choisies, toujours sombres, à la limite de la netteté, il faut scruter parfois les dessins pour distinguer les vues, les personnages. Une lecture fatigante.

Et pour moi, trop de clichés.
Une histoire d'amour un peu simplette (une artiste tombe éperdument amoureuse de son modèle), un tableau manichéen (la ville c'est mal, la montagne c'est bien : les hommes ne sont plus connectés à la nature), un discours écologique de base (l'homme détruit tout).

Mais à côté de ça, je reconnais l'amour d'une région : l'histoire d'un lieu, le Vercors ; la réflexion sur la place de l'homme et de la nature ; la critique sur le monde de l'art et le pouvoir de l'argent.

Une lecture mitigée donc, mais dont je garde quand même quelques belles images (avec un super spot pour les éclairer), le talent de Jean-Marc Rochette est bien là.


Gueule cassée de 14-18, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître.
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