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Critique de marcphalippou


Son père le voit militaire. Sa mère prêtre. Lui pencherait du côté de sa mère si pour servir Dieu il ne fallait pas renoncer à certaines choses. Et puis il y a ce père malade qu'il faudra un jour remplacer quand on est l'ainé. Alors le jeune Sim enchaîne les petits métiers et entre en écriture par la petite porte, celle du journalisme et des faits-divers. Georges appelle chaque matin les commissariats. La réalité dépasse la fiction dit-on. Alors Simenon nourrit son imagination fertile et sa plume se fait prolixe, jusqu'à créer le commissaire qu'on sait, modèle de tous les détectives modernes façon anti-héros.
Rodolphe ouvre le roman de jeunesse du fameux écrivain belge, de son adolescence au 1er anniversaire de Maigret, comme on suivrait une enquête signée Simenon. Les caractères, la psychologie, les rencontres, les décors, la nature et la nuit y jouent les premiers rôles sous le regard affûté du maître. La femme aussi que Maucler dessine avec tendresse ouvrant lui la galerie visuelle qui va de la fin de la Belle Epoque à celle des années folles, d'un intérieur modeste aux cadres grandioses de soirées incroyables. On croise et reconnait des figures célèbres que le trait simple et les couleurs pastelles traitent avec justesse. Une bio sensible et inspirée.
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